La société des S

De : Susan Hubbard
Edition : L'école des loisirs
Année : 2011
Pages : 414
4ème de couverture :

Pendant longtemps, Ari a cru que son père, Raphael Montero, était végétarien et souffrait d’une maladie de peau. Pendant des années, elle a trouvé normal de passer ses journées cloîtrée dans un manoir, avec des milliers de livres. Il a suffi d’une soirée, la première de sa vie dans une famille ordinaire, avec des ados de son âge, des flots de couleurs, de sons, d’odeurs et une télé branchée sur un film de vampires… pour qu’Ari comprenne qu’on lui avait menti. Et si son père, beau comme un prince gothique, n’était pas un simple mortel, s’il appartenait à un autre monde ? Elle est prête à le découvrir, au péril de sa vie… et de son âme. La société des S est le premier tome d’une trilogie.

Note : 16/20

Mon avis

Le choix de ce roman s'est fait un peu par dépit. J'attendais mon train, je suis rarement seule donc durant le trajet (généralement une heure) j'ai le temps de papoter.
Mais cette fois ci, j'étais seule et mes romans étaient au fond de mon sac de voyage.
Heureusement les librairies n'étant pas rare à proximité d'une gare, j'opte pour une lecture jeunesse.
La couverture sombre (noire) sur laquelle se détache un corbeau rose aligné au centre avec un titre, écrit à la façon une de presse. J'ai immédiatement été subjuguée par la couverture.
Le résumé dans la quatrième de couverture m'avait mis l'eau à la bouche.
J'ai tout de suite adhéré à l'histoire sans pour autant ressentir un coup de coeur.

Le ton employé par Ariella m'a dans un premier temps assez gêné, j'ai eu du mal à me dire qu'elle avait treize ans alors qu'elle a l'apparence d'une jeune fille de dix sept ans.
Néanmoins, l’interaction de la narratrice avec le lecteur permet d'intégrer une certaine dimension de proximité au lecteur.
Sa quête est bien ficelée bien que souvent un peu longuet.
Cependant les événements tragiques du début apporte un certain sérieux à l'histoire, qui ne la place pas comme un énième roman jeunesse. J'aurais d'ailleurs aimé que Susan Hubbard développe plus cette partie, avec les enquêtes.
Le mystère autour du père m'a beaucoup plu mais j'aurais préféré que le secret soit révélé de manière à créer un effet de surprise.
L'histoire centrée autour de la relation entre le père et la mère est certainement un des moments du roman qui a le plus mes faveurs.
Pourtant je trouve le personnage de la mère plutôt sans intérêt et son histoire ne m'a pas convaincue.

Ce premier tome n'est pas un chef d’œuvre, pourtant il est indispensable pour comprendre les personnages, et le développement des intrigues dans les prochains tomes ( je pense).
Malheureusement, l'auteure est souvent à la limite du trop jeunesse et/ou du pas assez sérieux.
La société des S n'est pas assez développé dans ce roman alors que c'est quand même le titre du roman ! Ca aurait je pense fait monter d'un point ma note finale.

Un bon roman jeunesse, plus que bit-lit.

Bientôt

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