De : Francis Scott Fitzgerald
Edition : folio
Année : 2007
Pages : 507
4ème de couverture :
Deux êtres beaux, jeunes et doués, Anthony et Gloria, forment un couple qui ressemble étrangement à celui de Fitzgerald et de Zelda. Comme l'auteur au début de son existence, ils sont obsédés par l'argent et aspirent à recueillir la fortune considérable de leur grand-père, un milliardaire, ancien 'requin' de Wall Street, devenu moralisateur sur ses vieux jours, et qui essaie de les déshériter. Dans l'atmosphère insouciante du New York d'avant 1914, dans la frénésie de l'ivresse, la mélancolie des fêtes luxueuses d'un monde éphémère et fragile, l'amour et le mariage de ces deux jeunes 'dieux' se dégradent lentement jusqu'à la catastrophe finale.
Mon avis
Cela faisait un moment que je voulais lire Les heureux et les damnés, on présente souvent ce roman comme étant directement inspiré de la relation entre Zelda et Scott. Septique sur ce point, j’ai lu ce roman sans aucune appriori et j’avais raison sur un point : pourquoi y voir toujours une influence !
Les heureux et les damnés parle d’un couple : Anthony et Gloria. Anthony est ce type d’homme riche qui vit sur l’héritage familial, un type bien mais pour qui le travail est synonyme de rabaissement social. Gloria est une fille de bonne famille, obsédée par son image et par ce qu’elle dégage; son attitude est parfois difficilement compréhensible et elle ressemble alors à une petite fille gâtée.
Un couple atypique, ils vont s’aimer, se détester – avec un déséquilibre constant.
Anthony espère devenir un jour écrivain mais il doit compter sur la rente de son grand père : complètement conditionné à la prohibition. La personnalité de notre personnage est étroitement liée, bloquée par cette situation. Gloria est une jeune fille bien sous tout rapport, elle est entourée d’une famille aimante ; elle plait à tout le monde. Mais derrière ce « bien sous tout rapport », Gloria cache une personnalité assez versatile.
L’histoire est banale, les cent premières pages sont consacrées à la construction de leur histoire.
Mais alors que l’histoire commençait à tirer en longueur, l’Histoire s’invite dans notre récit. La première guerre mondiale éclate et Anthony s’engage dans l’armée. La séparation temporaire du couple permet d’introduire une nouvelle facette à chaque personnage. Anthony nous montre un autre coté de son caractère, un être qui ignore les sentiments des autres. Sa relation avec une autre jeune fille, montre toute la complexité d’une époque mais aussi celle d’un personnage qui s’enfonce. Les personnages secondaires sont employés pour justifier et grossir l’histoire de Gloria et Anthony.
Car Les heureux et les damnés, c’est aussi l’histoire d’une classe sociale en plein changement. Quand Anthony et Gloria sont à l’apogée – ils entretiennent des relations avec les mondains mais lorsque qu’ils se trouvent sans le sous, leur entourage se fait plus discret jusqu’à tomber dans l’extrême.
Scott Fitzgerald montre New York à travers un couple, le début d’une relation amoureuse, d'une vie à deux, il nous parle de l'échec d'une vie à une renaissance. La relation de nos héros tournent autour de l’argent, faut il être riche pour gouter au bonheur ?
A travers les deux personnages principaux, Fitzgerald évoque d'une manière originale un type d'amour.
Ce livre n’est pas le meilleur de l’auteur mais on y passe quand même un très bon moment. De plus, la fin est pour une fois assez positive.
EN PLUS
Challenge ? Fitzgerald et les enfants du Jazz
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Cela faisait un moment que je voulais lire Les heureux et les damnés, on présente souvent ce roman comme étant directement inspiré de la relation entre Zelda et Scott. Septique sur ce point, j’ai lu ce roman sans aucune appriori et j’avais raison sur un point : pourquoi y voir toujours une influence !
Les heureux et les damnés parle d’un couple : Anthony et Gloria. Anthony est ce type d’homme riche qui vit sur l’héritage familial, un type bien mais pour qui le travail est synonyme de rabaissement social. Gloria est une fille de bonne famille, obsédée par son image et par ce qu’elle dégage; son attitude est parfois difficilement compréhensible et elle ressemble alors à une petite fille gâtée.
Un couple atypique, ils vont s’aimer, se détester – avec un déséquilibre constant.
Anthony espère devenir un jour écrivain mais il doit compter sur la rente de son grand père : complètement conditionné à la prohibition. La personnalité de notre personnage est étroitement liée, bloquée par cette situation. Gloria est une jeune fille bien sous tout rapport, elle est entourée d’une famille aimante ; elle plait à tout le monde. Mais derrière ce « bien sous tout rapport », Gloria cache une personnalité assez versatile.
L’histoire est banale, les cent premières pages sont consacrées à la construction de leur histoire.
Mais alors que l’histoire commençait à tirer en longueur, l’Histoire s’invite dans notre récit. La première guerre mondiale éclate et Anthony s’engage dans l’armée. La séparation temporaire du couple permet d’introduire une nouvelle facette à chaque personnage. Anthony nous montre un autre coté de son caractère, un être qui ignore les sentiments des autres. Sa relation avec une autre jeune fille, montre toute la complexité d’une époque mais aussi celle d’un personnage qui s’enfonce. Les personnages secondaires sont employés pour justifier et grossir l’histoire de Gloria et Anthony.
Car Les heureux et les damnés, c’est aussi l’histoire d’une classe sociale en plein changement. Quand Anthony et Gloria sont à l’apogée – ils entretiennent des relations avec les mondains mais lorsque qu’ils se trouvent sans le sous, leur entourage se fait plus discret jusqu’à tomber dans l’extrême.
Scott Fitzgerald montre New York à travers un couple, le début d’une relation amoureuse, d'une vie à deux, il nous parle de l'échec d'une vie à une renaissance. La relation de nos héros tournent autour de l’argent, faut il être riche pour gouter au bonheur ?
A travers les deux personnages principaux, Fitzgerald évoque d'une manière originale un type d'amour.
Ce livre n’est pas le meilleur de l’auteur mais on y passe quand même un très bon moment. De plus, la fin est pour une fois assez positive.
Une femme comme celle-là considère l’univers entier sous l’angle le plus terre à terre. De l’influence de Rousseau à la répercussion des taxes tarifiées sur son dîner, le phénomène tout entier lui est complètement étranger. Elle a été transportée de l’époque des fers de lance à la nôtre et jetée ici avec l’équipement d’un archer, pour prendre part à un duel au pistolet. On pourrait balayer toute la croûte de l’histoire, sans qu’elle s’aperçoive de la différence.
EN PLUS
Challenge ? Fitzgerald et les enfants du Jazz
7 commentaires:
Je vais poursuivre ma découverte de cet auteur avec Tendre est la nuit, d'abord ! Mais je note le titre de celui-ci, pourquoi pas !
Je ne l'ai pas dans ma PAL mais vu la période où il a été écrit il s'est plutôt inspiré de son premier amour Ginevra, fille d'un magnat et on y voit son obsession (et son dégoût) pour les riches... Mais c'est toujours un plaisir de le lire...
J'ai lu trois nouvelles dont des inédites dans Fragments de Paradis...pas chroniquées encore...
J'ai pensé à toi, je viens de m'acheter mon premier Fitzgerald. Je commence par découvrir cet auteur avec Gatsby !
@Sybille : Tendre est la nuit certainement pas le meilleur mais il se lit très bien !
@Asphodèle : oui certainement ! J'ai fragments de paradis dans ma pal, j'ai hâte de le sortir :D
@Avalon : oui Gatsby est génial, je te souhaites une bonne lecture :D
@Sybille : Tendre est la nuit certainement pas le meilleur mais il se lit très bien !
@Asphodèle : oui certainement ! J'ai fragments de paradis dans ma pal, j'ai hâte de le sortir :D
@Avalon : oui Gatsby est génial, je te souhaites une bonne lecture :D
Je n'ai lu qu'une nouvelle de Fitzgerald pour le moment >o<
Hs: j'aime beaucoup ta nouvelle notation sur ton blog! Il faudrait vraiment que je change la mienne :s
C'est grâce à la série "Gossip girl" que je connais ce livre et maintenant que je l'ai acheté, je n'ai plus qu'à le lire :-)
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