13/04/2014

Never Sky


De : Veronica Rossi
Edition :   Nathan (2012)
Pages : 384
Premières impressions :La couverture est assez jolie mais l'effet artificiel de l'image me dérange.pourquoi des éclairs ? Je m'interroge. Toutefois, le titre m'intrigue beaucoup. La quatrième de couverture aussi. J'avoue ce qui me décide à le lire se sont les avis sur le net ! J'ai lu de très bons avis…
Une chanson pour illustrer : Goodness Gracious de Ellie Goulding

CE QUE DIT LA 4EME DE COUVERTURE

Les mondes les ont tenus séparés. Le destin les a réunis. Aria a vécu toute sa vie dans le dôme de protection de la Contemplation. Son monde entier a été confiné à ces lieux, elle n'a jamais pensé à rêver de ce qui se trouve au-delà de ces portes. Alors, quand sa mère disparait, Aria sait que ses chances de survivre dans ce désert à l'extérieur assez longtemps pour la retrouver sont minces. Aria rencontre ensuite un étranger nommé Perry qui est aussi à la recherche de quelqu'un. C'est aussi un sauvage mais il pourrait être son meilleur espoir de rester en vie. S'ils peuvent survivre, ils sont le meilleur espoir de l'un l'autre pour trouver des réponses.

MON AVIS



Le book trailer


Je connais la dystopie seulement depuis la saga Hunger Games. Quand j’ai acheté ce roman, je ne m’attendais pas à être surpris par l’histoire.
Never Sky n’est pas un coup de cœur mais il s’en approche de peu. L’histoire captive le lecteur par son originalité. En effet, la terre s’existe plus, ravagée par l’ether qui menace un peu plus les territoires sauvegardés. Les humains survivent en plusieurs communautés.
Il y a les sédentaires, ce sont les humains de demain, dépendant de la haute technologie. Ils vivent dans des Capsules mais interagissent dans des univers artificiels. Grâce à un appareil le Smarteye, ils peuvent vivre dans ces différents mondes sans bouger de place. Le smarteye est accroché à l’œil.

Never Sky développe une intrigue assez forte et le lecteur est tenu en haleine tout le long. Aria cherche a avoir des nouvelles de sa mère et se retrouve impliquée dans une histoire : où elle en sort accusée. Elle est donc abandonnée en dehors des Capsules. Commence pour elle un périple, celui de retrouver sa mère. Perry lui est partie à la recherche de son neveu Talon, capturé par des sédentaires.
Mais le hasard fait que leurs chemins se croisent. Et ils rendent compte que pour réussir ils vont devoir faire équipe.

Aria, a toujours connu l’univers des capsules, dans lequel elle a grandi élevée par sa mère. J’ai apprécié ce personnage loin des héroines classiques que l’on peut trouver dans une saga jeunesse aujourd’hui. Elle est assez solitaire, elle fait preuve dans ce premier tome d’une forte détermination. L’évolution de son personnage est très intéressant et j’ai apprécié que Veronica Rossi partage avec le lecteur sa découverte du monde réel. Elle semble étonnée de tout.
De l’autre coté de la Capsule, on retrouve les étrangers. Ce sont des humains qui ont développé leurs sens : l’ouie, la vue, l’odorat. Ils vivent en groupe avec un seigneur de sang en haut de la hiérarchie. Ils sont éloignés de la « bulle ». Parmi eux, Peregrine. Perry vit avec son grand frère (seigneur de sang) et son neveu Talon aux littorans. Il est olfale, c’est à dire qu’il possède deux dons. Un brin mystérieux, un brin sauvage. J’ai adoré ce personnage qui contraste avec Aria, gracieuse et distinguée.

La relation entre les deux fonctionne parfaitement car même si ils apprennent à se connaître et se découvrir, leur complicité fonctionne parfaitement. De plus, le fait que chaque chapitre soit le point de vue de l’un ou de l’autre (mais à la troisième personne), le lecteur arrive à saisir les premiers élancement du cœur.

Concernant les personnages secondaires, j’ai adoré la découverte de Roar, le meilleur ami de Perry. Mon dieu, il me tarde d’en savoir plus ! C’est ce genre de personnage que l’on s’attache immédiatement. J’espère le voir plus dans le second tome.

Au delà des personnages, c’est tout un univers que l’on découvre. L’idée de l’ether est assez ingénieuse et nous dispense ainsi des éruptions volcaniques ou chutes d’astéroïdes !

J’espère que l’on apprendra un peu plus sur le calme bleu dans le prochain tome.

Le moment qui m’a le plus plu dans Never Sky est le combat contre les freux à la citadelle de Marron. Mon dieu, j’en ai eu froid dans le dos. Les freux sont des cannibales, j’ai vraiment eu très peur. C'était à la fois effrayant et captivant !

Globalement, je n’ai rien à redire à ce premier tome même si je trouve que la fin n’est pas à la hauteur de l’ensemble. Toutefois, Veronica Rossi arrive à développer de nouvelles intrigues qui annoncent un prochain tome qui en rebondissement.

Comme il l'avait pensé, les couvertures de livre constituaient de bonnes semelles. Résistantes, mais souples. C'était la meilleure utilité qu'il ait jamais trouvé à un livre.


3 commentaires:

J'ai ressenti cette lecture exactement comme toi ! J'ai adoré Roar (vivement que je lise le tome 2 pour en apprendr plus sur lui), j'ai eu très peur lors des passages avec les Freux, et c'est aussi un presque coup de coeur pour moi !
Des bisous,
Cajou

@Cajou : oui, j'adore Roar ! Vraiment le meilleur personnage. J'ai lu le tome 2 ces jours : je suis fan !!

@Au-rendez-vous littéraire : oui c'est super !