Challenge Halloween 2015 #1 Penny Dreadful

Avec Eva Green, Josh Hartnett, Timothy Dalton, Billie Piper, Harry Treadaway, Reeve Carney, Danny Sapani ... Créée par John Logan (2014) Dans le Londres de l'époque Victorienne, Vanessa Ives, une jeune femme puissante aux pouvoirs hypnotiques, allie ses forces à celles d'Ethan, un garçon rebelle et violent aux allures de cowboy, et de Sir Malcolm, un vieil homme riche aux ressources inépuisables. Ensemble, ils combattent un ennemi inconnu, presque invisible, qui ne semble pas humain et qui massacre la population...

"No more let life divide what death can join together"

Penny Dreadful ne manque pas d’arguments pour susciter votre intérêt : un décor victorien des plus réalistes, une ambiance freaky cozy idéale pour appréhender l’automne, une frenchy en héroïne qui claque-sa-race même quand elle fait la remake de l’exorciste, des héros littéraires que j’adore comme l’énigmatique Dorian Gray d’Oscar Wilde (et non pas Grey comme l'imposteur) même si la version série manque sensiblement de virilité et dont la chevelure a perturbé ma jumelle pendant le visionnage... Un choc supplémentaire quand j’ai lu que l’acteur était majeur et vacciné. On retrouve aussi Victor Frankenstein qui malgré son regard emo-gothique me charme complétement (coeur de midinette après avoir vu une photo de l'acteur mal rasé) et puis on a aussi les valeurs sûres comme «l’actrice britannique qui a joué dans Doctor Who et/ou dans un Period Drama», c’est à dire la jolie Billie Piper qui campe à merveille la misérable des bas quartiers de Londres. Pour le pourcentage acteur beau gosse obligatoire d'une série, la production s’est offert les services d’un de mes amours d’adolescence : Josh Hartnett. Ah Josh qu’il soit lycéen dans The Faculty, soldat à Pearl Harbor il chamboule vos hormones INDENIABLEMENT. L’avertissement public sur la pochette des dvds devrait d’ailleurs préciser : attention acteur américain au capital érotique plus efficace qu’une vidéo sur un site pornographique. Bref une brochette de bons acteurs qui nous font presque oublier qu’il s'agit d'une série et que les monstres n'existent pas (si, si).


Cet homme est Dorian Gray et non, le fils d'Eva Green...

L'expression Penny Dreadful désigne ces petits feuillets de l’époque victorienne, vendus à un penny et qui relataient des histoires, des faits effrayants. La série offre une vision inédite de ces histoires grâce à une ambiance sombre complétées par la multitude de scènes se déroulant la nuit et des costumes où la couleur semble inexistante. Un décor angoissant qui renforce nos capacités à s'effrayer rapidement (un frisson dans le dos à chaque début d'épisode).
La première saison a su tenir ses promesses même si j’ai trouvé que l’histoire démarrait seulement à partir du troisième épisode. Toutefois la complexité des personnages et la justesse des interprétations rendent l’ensemble cohérent et nous procure une certaine dépendance. Chaque personnage trouve sa place et la relation qui se tisse entre eux apporte une vision inédite puisqu'elle permet la rencontre de personnages comme Frankenstein et Van Helsing !
Une série qui ne tombe pas la caricature et dans les excès en tout genre (tourne ta langue sept fois dans la bouche avant de l’affirmer). Mais je préfère vous mettre en garde : les amateurs de chasteté, les ultra-sensibles à la vue du sang risquent de passer un mauvais moment, sauf si vous fermez les yeux 80% du temps.
Justement l’érotisme ambiant de la série n’est pas un frein puisqu’elle rentre dans l’essence, dans l’empreinte de la série. Une omniprésence de la tentation et du mal exploitée avec intelligence.


L’intrigue principale de cette première saison tient la route, on découvre les capacités, les secrets de nos personnages principaux atypiques. La série exploite, revisite les légendes urbaines mais aussi certains classiques du genre comme notre cher Dracula.
Je vous conseille vivement cette première saison de Penny Dreadful, une série qui n’a pas fini de livrer tous ses secrets. Il me tarde de commencer la seconde saison.

Que dire de plus pour vous convaincre ? La première saison ne comporte que 8 épisodes autant vous dire qu'en maximum une semaine, la saison est visionnée ! Et puis pour Halloween, cette série tombe plutôt bien.

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