De : Charlotte Brontë
Edition : Le livre de poche jeunesse
Année : 2010
Pages : 317
4ème de couverture :
Edition : Le livre de poche jeunesse
Année : 2010
Pages : 317
4ème de couverture :
Orpheline, Jane Eyre est recueillie à contrecoeur par une tante qui la traite durement. Placée dans un orphelinat, elle y reste jusqu'à l'âge de dix-huit ans. Elle devient alors institutrice dans une famille et tombe passionnément amoureuse du père de son élève. Un amour partagé, auquel elle résistéra d'abord, horrifiée par le sort de la première femme de Rochester. Mais son amour, plus fort que tout, aura raison de ses incertitudes.
Mon avis
Souvent j'ai rêvé étant petite et ce rêve continue aujourd'hui de vivre une journée au XIXème. Pourquoi ? Pour diner avec Mister Darcy et dire à Jane Austen : " Et ma grande ! Elizabeth c'est un peu banal pour l'époque ! Evolue ma vieille ! Par contre Natacha ca sonne avant gardiste ! Ca fait paysanne de l'Est « Noo ??" dirais je dans un anglais approximatif .
Ah si seulement, je montais sur un cheval pour visiter mes domaines, vagabonder dans mes « openfield » (un terme géographique ça fait rêver hein ??) et dire à des sujets "Preparez le thé pour seize heures Miss Bowling" et elle me répondrait "Oui, Madame"(en français dans le texte).
Heureusement, qu'il n'est pas interdit de rêver, sinon je serais bien malheureuse..
J'aime lire autant que vivre (Ohh c'est beau !), j'aime la littérature anglaise classique plus qu'une autre; car je m'y sens bien..La littérature française est appréciable également mais j'aime les "cotages", les "lords"..J'aime toute l'excentricité que l'Angleterre peut avoir.
Je connaissais Emily Brontë (Non, pas que je la connaisse personnellement même si dans un de mes rêves il m'est arrivé de polémiquer avec elle, autour d'une tasse de café sur le destin de Cathy' ) suite à un élan de succès post-mortel, depuis qu'un vampire et une humaine clame haut et fort « I love Wuthering Heights».
A un moment, j'ai même eu un doute : "Brontë son prénom c'est Emily, Charlotte ou Anne ?".
Il faut dire, pauvre inculte que je suis, je n'ai jamais fait le rapprochement des "drôles de dames" avec les connues Soeurs Brontë.
Ça m'apprendra à être tête en l'air ! Quoi, qu'il en soit j'étais bien décidé à lire les œuvres des sœurs : histoire de voir qui était la meilleure et aussi augmenter mes livres lus pour le challenge English Classics.
Le choix fut facile, j'entendais depuis le début de l'année Jane Eyre par ci, Jane Eyre par là : j'allais dans une librairie : Jane eyre, l'affaire Jane Eyre ..Il n'y avait que Dieu pour Jane ! J'ai même regardé la moitié d'un téléfilm sans savoir que c'était Jane Eyre !
Jane m'avait pris au piége : je l'ai lu.
Je revois encore la scène, moi dans un jardin devant un manoir ( car en Angleterre on ne dit pas château..), caressant d'une main Mimi la biquette et de l'autre tenant mon outrage relié d'un cuir teinté rouge. (C'est mon rêve, je vous le rappelle ;)) où est inscrit à la feuille d'or Jane Eyre suivi de Réveil-toi-ma-Grande. L'ouvrage ouvert, sur un gazon où la brume du matin avait perlée le bout des feuilles...
Je découvrais alors l'histoire de Jane, Jane Eyre.
Dès le début, le courage de la petite héroïne me fascina...Accepter les coups, les mensonges: vivre par dépendance et non par plaisir. Arriver dans un pensionnat, connaître la mort de l'amie tant aimer, accepter de vivre par pénitence.. Vraiment Jane à tout de l'héroïne : intelligente, malicieuse, courageuse.
Puis vient le temps de l'indépendance. Je me vois alors assis contre un chêne centenaire : plongée ma lecture, entourée d'écureuils (Oui j'en fais peut être un peu trop).
J'imagine alors Miss Eyre regardant avec admiration le domaine de Monsieur Rochester, la rencontre avec l'inconnu (qui m'aurait poussé en tant que fille moderne que je suis à être équipé d'une bombe à poivre.), se dire : Comment va se passer ma nouvelle vie ?
Mon cœur palpite au rythme du sien, c'est beau l'amour ! Je me ronge les ongles, quand je sens le coup du Je-vais-t-empêcher-de-te-marier.
Me voilà, errante autour du lac toujours la tête baissée sur ma lecture : des mèches de mon chignon très XIXe tombent.. J'erre comme Jane, j'oublie la faim et la soif qui s'empare de mon corps..Je cherche comme elle, une terre d'asile : tiens me voilà dans un jardin d'hiver où des hirondelles chantonnent "plus que 100 pages !".
J'entends Miss Eyre remerciait Saint John, (je promets alors de ne pas m'endormir quand j'aurais un cours sur les Vierges à l'enfant brrr)
Puis comme tout bon roman, vient le "Happy End", Jane est heureuse avec Edward : c'est trop mignon !(je me lève d'un bond, il faut que j'avoue mon amour à Mister Darcy souffrant, il est blessé (euh là je confonds avec Guerre et Paix de Tolstoï), qu'importe il se lève, me bascule en arrière et m'embrasse comme au cinéma.)
Puis vient le moment, il me lèche l'oreille ?? Beurkk !! J'ouvre mes yeux, repousse mon chien "Gysmmoooo, sors du lit !!"
Quelle idée de dormir avec son chien dans la chambre, quand on lit Jane Eyre : un des meilleurs romans classique. Difficile de comparer les soeurs, tant leur manière d'écrire différent. Quoi, qu'il en soit j'ai pu grâce à cette lecture avoir un peu de force de Jane Eyre pour déclarer ma flamme à Mister Darcy.
Je n'ai pas trop aimé : rendre Mister Rochester avec un caractère assez horripilant ( très anti-prince charmant), mettre sa pupille en Pension.
Un coup de coeur, comme j'en ai beaucoup en dernier!
Note : 19/20
Mon avis
Souvent j'ai rêvé étant petite et ce rêve continue aujourd'hui de vivre une journée au XIXème. Pourquoi ? Pour diner avec Mister Darcy et dire à Jane Austen : " Et ma grande ! Elizabeth c'est un peu banal pour l'époque ! Evolue ma vieille ! Par contre Natacha ca sonne avant gardiste ! Ca fait paysanne de l'Est « Noo ??" dirais je dans un anglais approximatif .
Ah si seulement, je montais sur un cheval pour visiter mes domaines, vagabonder dans mes « openfield » (un terme géographique ça fait rêver hein ??) et dire à des sujets "Preparez le thé pour seize heures Miss Bowling" et elle me répondrait "Oui, Madame"(en français dans le texte).
Heureusement, qu'il n'est pas interdit de rêver, sinon je serais bien malheureuse..
J'aime lire autant que vivre (Ohh c'est beau !), j'aime la littérature anglaise classique plus qu'une autre; car je m'y sens bien..La littérature française est appréciable également mais j'aime les "cotages", les "lords"..J'aime toute l'excentricité que l'Angleterre peut avoir.
Je connaissais Emily Brontë (Non, pas que je la connaisse personnellement même si dans un de mes rêves il m'est arrivé de polémiquer avec elle, autour d'une tasse de café sur le destin de Cathy' ) suite à un élan de succès post-mortel, depuis qu'un vampire et une humaine clame haut et fort « I love Wuthering Heights».
A un moment, j'ai même eu un doute : "Brontë son prénom c'est Emily, Charlotte ou Anne ?".
Il faut dire, pauvre inculte que je suis, je n'ai jamais fait le rapprochement des "drôles de dames" avec les connues Soeurs Brontë.
Ça m'apprendra à être tête en l'air ! Quoi, qu'il en soit j'étais bien décidé à lire les œuvres des sœurs : histoire de voir qui était la meilleure et aussi augmenter mes livres lus pour le challenge English Classics.
Le choix fut facile, j'entendais depuis le début de l'année Jane Eyre par ci, Jane Eyre par là : j'allais dans une librairie : Jane eyre, l'affaire Jane Eyre ..Il n'y avait que Dieu pour Jane ! J'ai même regardé la moitié d'un téléfilm sans savoir que c'était Jane Eyre !
Jane m'avait pris au piége : je l'ai lu.
Je revois encore la scène, moi dans un jardin devant un manoir ( car en Angleterre on ne dit pas château..), caressant d'une main Mimi la biquette et de l'autre tenant mon outrage relié d'un cuir teinté rouge. (C'est mon rêve, je vous le rappelle ;)) où est inscrit à la feuille d'or Jane Eyre suivi de Réveil-toi-ma-Grande. L'ouvrage ouvert, sur un gazon où la brume du matin avait perlée le bout des feuilles...
Je découvrais alors l'histoire de Jane, Jane Eyre.
Dès le début, le courage de la petite héroïne me fascina...Accepter les coups, les mensonges: vivre par dépendance et non par plaisir. Arriver dans un pensionnat, connaître la mort de l'amie tant aimer, accepter de vivre par pénitence.. Vraiment Jane à tout de l'héroïne : intelligente, malicieuse, courageuse.
Puis vient le temps de l'indépendance. Je me vois alors assis contre un chêne centenaire : plongée ma lecture, entourée d'écureuils (Oui j'en fais peut être un peu trop).
J'imagine alors Miss Eyre regardant avec admiration le domaine de Monsieur Rochester, la rencontre avec l'inconnu (qui m'aurait poussé en tant que fille moderne que je suis à être équipé d'une bombe à poivre.), se dire : Comment va se passer ma nouvelle vie ?
Mon cœur palpite au rythme du sien, c'est beau l'amour ! Je me ronge les ongles, quand je sens le coup du Je-vais-t-empêcher-de-te-marier.
Me voilà, errante autour du lac toujours la tête baissée sur ma lecture : des mèches de mon chignon très XIXe tombent.. J'erre comme Jane, j'oublie la faim et la soif qui s'empare de mon corps..Je cherche comme elle, une terre d'asile : tiens me voilà dans un jardin d'hiver où des hirondelles chantonnent "plus que 100 pages !".
J'entends Miss Eyre remerciait Saint John, (je promets alors de ne pas m'endormir quand j'aurais un cours sur les Vierges à l'enfant brrr)
Puis comme tout bon roman, vient le "Happy End", Jane est heureuse avec Edward : c'est trop mignon !(je me lève d'un bond, il faut que j'avoue mon amour à Mister Darcy souffrant, il est blessé (euh là je confonds avec Guerre et Paix de Tolstoï), qu'importe il se lève, me bascule en arrière et m'embrasse comme au cinéma.)
Puis vient le moment, il me lèche l'oreille ?? Beurkk !! J'ouvre mes yeux, repousse mon chien "Gysmmoooo, sors du lit !!"
Quelle idée de dormir avec son chien dans la chambre, quand on lit Jane Eyre : un des meilleurs romans classique. Difficile de comparer les soeurs, tant leur manière d'écrire différent. Quoi, qu'il en soit j'ai pu grâce à cette lecture avoir un peu de force de Jane Eyre pour déclarer ma flamme à Mister Darcy.
Je n'ai pas trop aimé : rendre Mister Rochester avec un caractère assez horripilant ( très anti-prince charmant), mettre sa pupille en Pension.
Un coup de coeur, comme j'en ai beaucoup en dernier!
Souvent Mr. Rochester avait lu mes pensées avec une justesse que je ne pouvais comprendre; pour le moment, il me sembla ne point écouter ma réponse brève;il me sourit d'un de ces sourires que seul lui possédait et dont il n'usait que dans de rares occasions; il le trouvait sans doute trop beau pour en abuser; c'était la flamme brillante du sentiment, et, en me regardant, il jeta sur moi cet éclatant rayon.
3 commentaires:
Je viens tout juste de le finir et j'ai adoré! j'aime beaucoup l'esthétique de ton blog, vraiment chouette! =)
J'ai beaucoup aimé ce livre. Pour moi, Jane Eyre est un roman magique, qui m'a littéralement transportée. Quelle magnifique histoire d'amour, en plus ! Parfois, j'ai eu des frissons, tellement c'est bien écrit, tellement on vit cette histoire d'amour avec les personnages. Charlotte Brontë parvient nous livrer la plus belle histoire d'amour (ou l'une des plus belles) de tous les temps sans jamais verser dans la guimauve et c'est génial. :)
Je l'ai lu il y a un looooong moment, mais depuis quelques mois, je lis des chroniques à propos de ce roman, si bien que plus les jours passent, plus je me dis que je vais le relire ;-)
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