De : Stephen E. Ambrose
Edition : Le livre de poche
Année : 2010
Pages : 510
4ème de couverture :
Edition : Le livre de poche
Année : 2010
Pages : 510
4ème de couverture :
A la veille du débarquement allié de 1944, une unité d'élite, la compagnie E de la 101e division aéroportée de l'armée de terre américaine - 140 hommes -, est parachutée dans l'arrière-pays normand. Au prix de combats meurtriers, elle va contribuer à bloquer la contre-offensive allemande. Puis, après une mission aéroportée en Hollande, la compagnie E se battra dans les Ardennes, avant de poursuivre sa marche héroïque jusqu'à Berchtesgaden, le nid d'aigle de Hitler...
Mon avis
Alors que ce conflit n'est que chaos, destructeur ; certains de ces hommes acteurs volontaires ou non sont héroïques.
On présente souvent la seconde guerre mondiale par le débarquement en Normandie, l'Allemagne nazie, l'occupation.
Les livres d'histoire sur le sujet se multiplient, Stephen E. Ambrose dans Frères d'armes évoque lui le courage d'une compagnie dans l'armée américaine : la Easy Company.
Cette singularité dans le choix du sujet, exprime un travail de recherche important, de récolte de témoignages des protagonistes de cette division particulière.
Car pour faire partie de la "Easy" chaque homme doit donner le meilleur de lui-même. Acteur du premier front, le soldat doit être capable de se localiser, d'être vraiment l'Elite.
Beaucoup au cours du récit, diront à Stephen Ambrose, qu'ils ont intégrés la Easy Company car ils savaient qu'ils allaient être avec les meilleurs soldats.
Il faut dire que l'entrainement de cette compagnie va être dure, durant deux ans (1942-1944), la Easy va s'entrainer sous les ordres du capitaine Sobel (réputé sévère).
A l'instar d’Héraclès et ses douze travaux, la division aéroportée va se surpasser pour être la plus optimale à la guerre.
Popularisé par l'adaptation en série pour HBO, Band of Brothers (frères d'armes) est un des récits les plus captivant que j'ai eu à lire sur la seconde guerre mondiale.
Rien n'est inventé, pourtant certains passages semblent tirer du cerveau d'un cinéaste avide en récits héroïques.
Ambrose grâce aux témoignages de vétérans de cette division à pu mettre sur écrit en 1991, les ressentis, les épreuves que ces "gars" ont vécus.
La plupart de la Easy avaient suivi une formation universitaire, Webster était diplômé de Harvard; Nixon de Yale...
Pourtant tous avaient mis de coté leur vie aux Etats-Unis pour se concentrer sur les conflits en Europe, continent que la plupart d'entre eux découvraient pour la première fois.
A travers des campagnes de plus en plus dur, Bastogne par exemple; la Easy à réussi à trouver la définition juste du mot : détermination et prouver qu'ils étaient indispensables, mais aussi très bien organisés.
Tous sont d'accord pour dire que la Easy était souvent à l'origine de succès dans le conflit mondial, premiers à être envoyés en Normandie. Quelle aurait été l'issue de la guerre sans eux ? Je ne dis pas que la réussite du débarquement a pu être possible grâce à eux mais il est indéniable que la division aéroportée à jouer un rôle, même mineur.
Au cours du roman, Ambrose présente les membres de la Easy. Il est clair que la personne la plus admirée, la plus félicitée fut le Major Winters.
Winters va commander la compagnie avec courage et intelligence. Beaucoup de vétérans encore aujourd'hui rendent hommage à l'homme de guerre qu'il était, beaucoup n'hésite à élever l'homme au rang de héros. L'auteur s'est d'ailleurs entretenu régulièrement avec ce dernier.
La Easy company est composée d'hommes remarquables, dans des situations critiques comme les blessures par obus (tous ont été touchés au moins une fois, sauf quelques uns), certains ont su faire face comme l'infirmier Eugène Roe. Les soldats, comme Ronald Speirs inspirait aux soldats une fascination. En effet, une rumeur courait sur le fait qu'il aurait tuer des prisonniers allemands et abattu un homme de sa section. Le dernier commandant de la Easy n'a jamais démenti.
Malarkey qui s'est souvent entretenu avec Stephen E. Ambrose a survécu à la guerre avec un ange au dessus de la tête ! Il est un des rares à avoir eu énormément de chance dans son malheur.
Certains servaient d’interprètes au sein de la Easy Company comme le caporal Joseph Liebgott (un des plus anciens par l'âge, 30 ans) qui parlait couramment allemand.
Tous les hommes de cette compagnie, aussi appelée "les aigles hurlants" ont marqués par leur courage, leur unité, leur combativité. Lipton, Grant, Martin, Randleman sont autant d'hommes qui se sont battus au nom de la liberté.
Frères d'armes leur rend hommage, par la justesse du ton employé, par la volonté d'écrire les événements au plus juste.
Ce livre est plus qu'un roman, c'est un des plus beau et captivant recueil de témoignages que l'on puisse leur faire.
Après la guerre ils ont repris sa vie, avant la guerre ils avaient leur vie. Pendant la guerre, ils étaient frères, frères d'armes.
EN PLUS
Challenge ? Histoire
Note : 20/20
Mon avis
Alors que ce conflit n'est que chaos, destructeur ; certains de ces hommes acteurs volontaires ou non sont héroïques.
On présente souvent la seconde guerre mondiale par le débarquement en Normandie, l'Allemagne nazie, l'occupation.
Les livres d'histoire sur le sujet se multiplient, Stephen E. Ambrose dans Frères d'armes évoque lui le courage d'une compagnie dans l'armée américaine : la Easy Company.
Cette singularité dans le choix du sujet, exprime un travail de recherche important, de récolte de témoignages des protagonistes de cette division particulière.
Car pour faire partie de la "Easy" chaque homme doit donner le meilleur de lui-même. Acteur du premier front, le soldat doit être capable de se localiser, d'être vraiment l'Elite.
Beaucoup au cours du récit, diront à Stephen Ambrose, qu'ils ont intégrés la Easy Company car ils savaient qu'ils allaient être avec les meilleurs soldats.
Il faut dire que l'entrainement de cette compagnie va être dure, durant deux ans (1942-1944), la Easy va s'entrainer sous les ordres du capitaine Sobel (réputé sévère).
A l'instar d’Héraclès et ses douze travaux, la division aéroportée va se surpasser pour être la plus optimale à la guerre.
Popularisé par l'adaptation en série pour HBO, Band of Brothers (frères d'armes) est un des récits les plus captivant que j'ai eu à lire sur la seconde guerre mondiale.
Rien n'est inventé, pourtant certains passages semblent tirer du cerveau d'un cinéaste avide en récits héroïques.
Ambrose grâce aux témoignages de vétérans de cette division à pu mettre sur écrit en 1991, les ressentis, les épreuves que ces "gars" ont vécus.
La plupart de la Easy avaient suivi une formation universitaire, Webster était diplômé de Harvard; Nixon de Yale...
Pourtant tous avaient mis de coté leur vie aux Etats-Unis pour se concentrer sur les conflits en Europe, continent que la plupart d'entre eux découvraient pour la première fois.
A travers des campagnes de plus en plus dur, Bastogne par exemple; la Easy à réussi à trouver la définition juste du mot : détermination et prouver qu'ils étaient indispensables, mais aussi très bien organisés.
Tous sont d'accord pour dire que la Easy était souvent à l'origine de succès dans le conflit mondial, premiers à être envoyés en Normandie. Quelle aurait été l'issue de la guerre sans eux ? Je ne dis pas que la réussite du débarquement a pu être possible grâce à eux mais il est indéniable que la division aéroportée à jouer un rôle, même mineur.
Au cours du roman, Ambrose présente les membres de la Easy. Il est clair que la personne la plus admirée, la plus félicitée fut le Major Winters.
Winters va commander la compagnie avec courage et intelligence. Beaucoup de vétérans encore aujourd'hui rendent hommage à l'homme de guerre qu'il était, beaucoup n'hésite à élever l'homme au rang de héros. L'auteur s'est d'ailleurs entretenu régulièrement avec ce dernier.
La Easy company est composée d'hommes remarquables, dans des situations critiques comme les blessures par obus (tous ont été touchés au moins une fois, sauf quelques uns), certains ont su faire face comme l'infirmier Eugène Roe. Les soldats, comme Ronald Speirs inspirait aux soldats une fascination. En effet, une rumeur courait sur le fait qu'il aurait tuer des prisonniers allemands et abattu un homme de sa section. Le dernier commandant de la Easy n'a jamais démenti.
Malarkey qui s'est souvent entretenu avec Stephen E. Ambrose a survécu à la guerre avec un ange au dessus de la tête ! Il est un des rares à avoir eu énormément de chance dans son malheur.
Certains servaient d’interprètes au sein de la Easy Company comme le caporal Joseph Liebgott (un des plus anciens par l'âge, 30 ans) qui parlait couramment allemand.
Tous les hommes de cette compagnie, aussi appelée "les aigles hurlants" ont marqués par leur courage, leur unité, leur combativité. Lipton, Grant, Martin, Randleman sont autant d'hommes qui se sont battus au nom de la liberté.
Frères d'armes leur rend hommage, par la justesse du ton employé, par la volonté d'écrire les événements au plus juste.
Ce livre est plus qu'un roman, c'est un des plus beau et captivant recueil de témoignages que l'on puisse leur faire.
Après la guerre ils ont repris sa vie, avant la guerre ils avaient leur vie. Pendant la guerre, ils étaient frères, frères d'armes.
"En repensant à l'époque de la compagnie E, je conserve précisément le souvenir de la réponse que j'ai faite un jour à l'un de mes petits-fils qui me demandait :
- Grand-père, tu as été un héros pendant la guerre ?
-Non, mais j'ai servi dans une compagnie de héros."
EN PLUS
Challenge ? Histoire
9 commentaires:
Un super livre digne de ce nom. Il est juste et rapide à lire. Après sans la série, je ne l'aurai probablement jamais lu !!!
je ne connaissais pas mais je pense qu'il va vite rejoindre ma PAL !
@Aurélie : ahh la serie Ross Mccall, DAMIAN LEWIS
@Sybille : tu devrais le lire il est génial !
Mon copain adore la série, je savais pas qu'un livre existait ! Ca donne très envie...
@Touloulou : j'adore la série ! Elle est géniale ! J'ai aussi le Pacifique dans ma pal ! Oui, c'est un très bon roman historique ! =)
Bonjour !
Très bonne critique de ce livre que je ne peux qu'approuver.
J'ai aussi lu le livre après avoir vu la série (oh oui Ross Mccall!) et j'avais trouvé cette lecture très intéressante, juste, mais j'étais plus jeune et une seconde lecture serait probablement appréciable.
Je viens de finir Le Pacifique d'Hugh Ambrose, que je conseille, bien que parfois technique (notamment en ce qui concerne l'aviation) il se lit bien et permet d'en savoir plus sur le conflit du Pacifique souvent méconnu. Mais je l'ai quand même trouvé différent de Frères d'Armes.
J'arrête là, sinon je pourrais continuer encore longtemps !
Ross Mccall ! Moi c'est plus Damian Lewis :sifflote:
J'ai Le pacifique dans ma pal ! Il faudra que je le lise ! merci pour ton avis, je vais voir le tien !
Pour moi cette série à été une vraie révélation ! Je l'ai vue en boucle et lu le livre 3 fois facilement. J'ai même écris à William Guarnere qui m'a répondu =)
Bravo à ces hommes et tous les autres
je ne connaissais que la série pour ma part
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