De : Gaston Leroux
Edition : Le livre de poche
Année : 2004
Pages : 372
4ème de couverture :
Edition : Le livre de poche
Année : 2004
Pages : 372
4ème de couverture :
Publié en 1900, Le Fantôme de l'Opéra de Gaston Leroux, est devenu un classique du roman à rebondissements. Un suspense constant, une intrigue machiavélique, des situations ambiguës et beaucoup d'humour : on se lance sans retenue à la poursuite de ce fantôme "à travers les corridors et les escaliers mal éclairés" de l'Opéra Garnier ! Créature d'autant plus étrange qu'on lui attribue des phénomènes qui coïncident avec le plus fantastique, le plus mystérieux des drames...
Mon avis
Un long boulevard, un siècle passé (le XIXème), nous voici face à un monument parisien : l'Opéra Garnier, majestueux, classique. On entendrait presque la longue note de la cantatrice dans le souffle du vent ou bien serais ce un requiem ?
Pourtant, l'auteur Gaston Leroux prévient le lecteur : l'Opéra est hanté par un fantôme ! Il me reste plus qu'à dire aux plus septiques d'entrée dans le bâtiment... et mener l'enquête par vous, si vous n'êtes pas arrêté... avant.
Car dans ces murs, des personnes disparaissent ou meurent mystérieusement. Gaston Leroux s'est inspiré de faits réels.
Le fantôme, tout le monde l'a vu pourtant personne n'est pas capable de dire à quoi il ressemble ! Une certitude il a le visage d'un squelette, il porte une cap et pose des conditions aux directeurs. Bien plus qu'un fantôme, il s'appelle Erik. Lassé de vivre sous terre, il cherche l'amour d'une femme, une jeune chanteuse : la belle Christine.
J'ai aimé le personnage d'Erik, il fait peur, on le craint. Je m'imaginais pas quelqu'un d'aussi sombre mais j'ai au fil des pages compris son mal être, qui l'a rendu plus attachant sur la fin.
Christine est une jeune fille douce, passionnée de musique et qui attend que l'Ange de la musique l'aide à être meilleure. Sa voix n'est pas exceptionnelle, pourtant grâce à son professeur particulier elle progresse. La jeune femme est tiraillée entre deux hommes, Erik - qui la rend meilleure et qui l'aide à se surpasser – et, Raoul, un vicomte pour lequel elle éprouve des sentiments depuis un petit moment, bien qu'ils soient amicaux au départ.
Christine est vraiment un personnage que le lecteur aimera, elle n'est pas soporifique même si parfois ses hésitations la rendent assez agaçante. J'avoue qu'au départ du roman, je pensais son destin plus tragique !
Raoul est certainement mon personnage préféré de l'histoire, il est vicomte. J'ai aimé ce personnage qui a toutes les qualités d'un chevalier : il est amoureux, courageux et prêt à tout pour sa promise. C'est quelqu'un d'assez amusant dans ses manières d'agir. Un très bon personnage, pour lequel une fin tragique m'aurait vraiment déçu ! J'aime beaucoup quand il cherche à affronter Erik, ça le rend davantage attachant.
Il y a beaucoup de personnages secondaires, rien que les employés de l'Opéra. Il est vrai que le Persan, tient un rôle assez important notamment par les liens qu'il a avec le fantôme mais aussi Raoul par la suite.
Les directeurs Firmin Richard et Armand Moncharmin, sont vraiment amusants ! Ils m'ont fait beaucoup rire, notamment au début quand ils refusent de croire au fantôme.
Je pourrais aussi parler du comte Chagny, de La Carlotta (la rivale à Christine, que j'aurais d'ailleurs aimé voir davantage ! Bien que sa jalousie soit exquise !), de Madame Giry mais leur rôle est vraiment secondaire au récit.
L'Opéra, quel lieu magique ! On ne pouvait pas rêver de mieux pour faire voyager le lecteur dans les tréfonds d'un bâtiment aussi envoutant et glacial à la fois. Gaston Leroux nous invite à le suivre dans des lieux secrets : un lac, une salle aux supplices, un véritable univers souterrain qui fera rêvé plus d'un lecteur !
L'auteur se serait inspiré de faits réels, l'histoire se place donc dans le siècle de l'auteur. J'aime beaucoup le XIXème, c'est le début de l'industrialisation avec peu de choses, il est aisé de créer des lieux splendides.
J'avoue être tombé amoureuse de l'écriture de Gaston Leroux, pour certains sa façon d'écrire est très ampoulée, pour d'autres comme moi : sa manière d'écrire est celle pour laquelle on aime lire les romans, j'aime les mots, j'aime les jolies phrases : j'ai été servie ! Avec peu de mots, l'auteur peut vous emmener dans des endroits inconnus de la langue française.
L'idée de lire ce roman m'est venue à New York, je regardais un présentoir dans mon hotêl pour les comédies musicales à Broadway et je suis tombée amoureuse du prospectus avec le masque blanc et la rose, une petite phrase d'accroche made in USA et me voilà reparti le temps d'un instant dans mon pays natal, deux siècles en arrière.
Il m'aura fallu un an avant d'avoir le déclic de l'acheter et je ne regrette pas, car il restera un des meilleurs romans que j'ai lu mais il sera aussi lié à tout jamais à un voyage d'exception : New York.
J'espère pour vous, que vous ne serez pas obligé d'aller à Broadway ou Londres, pour avoir l'envie de le lire !
Note : 20(+20)/20
Mon avis
Un long boulevard, un siècle passé (le XIXème), nous voici face à un monument parisien : l'Opéra Garnier, majestueux, classique. On entendrait presque la longue note de la cantatrice dans le souffle du vent ou bien serais ce un requiem ?
Pourtant, l'auteur Gaston Leroux prévient le lecteur : l'Opéra est hanté par un fantôme ! Il me reste plus qu'à dire aux plus septiques d'entrée dans le bâtiment... et mener l'enquête par vous, si vous n'êtes pas arrêté... avant.
Car dans ces murs, des personnes disparaissent ou meurent mystérieusement. Gaston Leroux s'est inspiré de faits réels.
Le fantôme, tout le monde l'a vu pourtant personne n'est pas capable de dire à quoi il ressemble ! Une certitude il a le visage d'un squelette, il porte une cap et pose des conditions aux directeurs. Bien plus qu'un fantôme, il s'appelle Erik. Lassé de vivre sous terre, il cherche l'amour d'une femme, une jeune chanteuse : la belle Christine.
J'ai aimé le personnage d'Erik, il fait peur, on le craint. Je m'imaginais pas quelqu'un d'aussi sombre mais j'ai au fil des pages compris son mal être, qui l'a rendu plus attachant sur la fin.
Christine est une jeune fille douce, passionnée de musique et qui attend que l'Ange de la musique l'aide à être meilleure. Sa voix n'est pas exceptionnelle, pourtant grâce à son professeur particulier elle progresse. La jeune femme est tiraillée entre deux hommes, Erik - qui la rend meilleure et qui l'aide à se surpasser – et, Raoul, un vicomte pour lequel elle éprouve des sentiments depuis un petit moment, bien qu'ils soient amicaux au départ.
Christine est vraiment un personnage que le lecteur aimera, elle n'est pas soporifique même si parfois ses hésitations la rendent assez agaçante. J'avoue qu'au départ du roman, je pensais son destin plus tragique !
Raoul est certainement mon personnage préféré de l'histoire, il est vicomte. J'ai aimé ce personnage qui a toutes les qualités d'un chevalier : il est amoureux, courageux et prêt à tout pour sa promise. C'est quelqu'un d'assez amusant dans ses manières d'agir. Un très bon personnage, pour lequel une fin tragique m'aurait vraiment déçu ! J'aime beaucoup quand il cherche à affronter Erik, ça le rend davantage attachant.
Il y a beaucoup de personnages secondaires, rien que les employés de l'Opéra. Il est vrai que le Persan, tient un rôle assez important notamment par les liens qu'il a avec le fantôme mais aussi Raoul par la suite.
Les directeurs Firmin Richard et Armand Moncharmin, sont vraiment amusants ! Ils m'ont fait beaucoup rire, notamment au début quand ils refusent de croire au fantôme.
Je pourrais aussi parler du comte Chagny, de La Carlotta (la rivale à Christine, que j'aurais d'ailleurs aimé voir davantage ! Bien que sa jalousie soit exquise !), de Madame Giry mais leur rôle est vraiment secondaire au récit.
L'Opéra, quel lieu magique ! On ne pouvait pas rêver de mieux pour faire voyager le lecteur dans les tréfonds d'un bâtiment aussi envoutant et glacial à la fois. Gaston Leroux nous invite à le suivre dans des lieux secrets : un lac, une salle aux supplices, un véritable univers souterrain qui fera rêvé plus d'un lecteur !
L'auteur se serait inspiré de faits réels, l'histoire se place donc dans le siècle de l'auteur. J'aime beaucoup le XIXème, c'est le début de l'industrialisation avec peu de choses, il est aisé de créer des lieux splendides.
J'avoue être tombé amoureuse de l'écriture de Gaston Leroux, pour certains sa façon d'écrire est très ampoulée, pour d'autres comme moi : sa manière d'écrire est celle pour laquelle on aime lire les romans, j'aime les mots, j'aime les jolies phrases : j'ai été servie ! Avec peu de mots, l'auteur peut vous emmener dans des endroits inconnus de la langue française.
L'idée de lire ce roman m'est venue à New York, je regardais un présentoir dans mon hotêl pour les comédies musicales à Broadway et je suis tombée amoureuse du prospectus avec le masque blanc et la rose, une petite phrase d'accroche made in USA et me voilà reparti le temps d'un instant dans mon pays natal, deux siècles en arrière.
Il m'aura fallu un an avant d'avoir le déclic de l'acheter et je ne regrette pas, car il restera un des meilleurs romans que j'ai lu mais il sera aussi lié à tout jamais à un voyage d'exception : New York.
J'espère pour vous, que vous ne serez pas obligé d'aller à Broadway ou Londres, pour avoir l'envie de le lire !
Et c'est vrai que, depuis quelques mois, il n'était question à l'Opéra que de ce fantôme en habit noir qui se promenait comme une ombre du haut en bas du bâtiment, qui n'adressait la parole à personne, à qui personne n'osait parler et qui s'évanouissait, du reste, aussitôt qu'on l'avait vu, sans qu'on pût savoir par où ni comment. Il ne faisait pas de bruit en marchant, ainsi qu'il sied à un vrai fantôme.
12 commentaires:
Un vrai classique celui ci...que je n'ai toujours pas lu lol ! Un jour j'espère ^^
J'ai vu la comédie musicale à Londres et j'avais adoré. J'ai le roman dans ma PAL mais j'ai peur de l'édition qui n'est pas de qualité.
Aaaaaahhhh, j'ai enfin réussi, nondijo, ça fait 10 min que blogspot me tourmente =D
Voilà un billet que j'ai lu avec GRAND plaisir et il a déjà pris le chemin de mon panier Amazon, ce sera sans aucun doute mon prochain classique !
Merci pour la découverte et pour ce très joli billet
Cajou ^^
Et bien, pour ma part ta chronique est l'équivalent de ton voyage à NY je crois ;) Tu donnes envie!
Ce lire me (sur)tente énormément, j'espère que j'aurais bientôt l'occasion de le découvrir moi aussi ! Surtout après avoir lu ton avis ... ;)
J'ai lu ce livre il y a quelques temps et je l'avais adoré. Il est vraiment excellent. J'aime beaucoup ta chro'.^^
Je n'aurai pas besoin d'aller à Londres ou à Broadway (quoi que j'aimerais) pour le lire. Ton avis me suffit. J'avais entendu parler de l'adaptation cinématographique mais je n'ai pas pu la voir (mon vidéoclub est pourri). Du coup, là j'ai très envie de lire le roman... ^^
Aaaah, il est dans ma PAL et me tente énormément en ce moment ! Ton billet en rajoute une couche ! :)
L'un des romans préférés de mon adolescence... quand je suis allée à Paris pour la première fois, LA chose que je voulais voir, c'était l'opéra. Pour ce roman!
Encore un qui attérit dans ma Wl ce soir ^^ Merci pour ton avis
Comme tu es responsable de l'ajout de ce livre à ma PAL avec ton avis enthousiaste, je me suis permis de faire un lien vers ton billet dans le mien (que je viens juste de publier) =D (bah oui faut assumez quand on tente les autres hein ! Nanméo ! =D)
Merci pour la découverte ^^
Cajou
Raaaah, mon roman préféré !!! Raaaaah Erik <3
CCOntrairement à toi, je ne peux pas "encadrer" Raoul. Je le trouve niais, dénué de charisme et agaçant au possible.
Que j'aime ce roman, sa langue, l'image qu'il nous donne de Paris et de l'Opéra. Et puis Erik !!!! (oui, je perds légèrement la raison en sa présence et oui j'ai des goûts assez bizarres)
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