De : Francis Scott Fitzgerald
Edition : Le livre de poche
Année : 2008
Pages : 250
4ème de couverture :
Edition : Le livre de poche
Année : 2008
Pages : 250
4ème de couverture :
Dans le Long Island des années vingt, la fête est bruyante et la boisson abondante. Surtout chez Jay Gatsby. Aventurier au passé obscur, artiste remarquable par sa capacité à se créer un personnage de toute pièce, Gatsby, figure solaire par son rayonnement, lunaire par le mystère qu'il génère, est réputé pour les soirées qu'il donne dans sa somptueuse propriété. L'opulence, de même que la superficialité des conversations et des relations humaines, semblent ne pas y avoir de limites. C'est pourquoi l'illusion ne peut être qu'éphémère.
Parmi les invités de cet hôte étrange se trouve Nick Carraway, observateur lucide qui seul parvient à déceler une certaine grandeur chez Gatsby, incarnation de multiples promesses avortées. Ce roman visuel qui se décline dans des tons d'or, de cuivre et d'azur, s'impose également comme la chronique d'une certaine époque vouée, telle la fête qui porte en elle son lendemain, à n'être magnifique que le temps d'un air de jazz.
Mon avis
Les années vingt, c'est les années folles. Lorsque Nick décide d'emménager à Long Island non loin de sa chère cousine Daisy qu'il n'a pas vu depuis un petit moment et son mari Tom, il fait la connaissance d'un voisin assez énigmatique Gatsby.
Francis Scott Fitzgerald manipule par son écriture le lecteur, en faisant d'une histoire simple un réel moment d'envoutement.
Nick n'est pas le personnage qui m'a le plus plu mais c'est le personnage qui nous permet de prendre un certain recul sur l'histoire. Il est en lien avec tous les personnages.
Daisy est un de mes personnages préférés, même si par moment j'ai eu du mal à la comprendre.
Gatsby est le personnage clé du roman, il est énigmatique et il est le fil conducteur de l'histoire. J'ai noté que Fitzgerald dans tous les romans que j'ai lu avait un fil conducteur très distinct ! C'est ce que j'aime dans son écriture, simple sans prétention.
Évidemment, je n'ai pas aimé tous les personnages ! J'ai littéralement détesté Tom du début à la fin, il incarne véritablement le genre d'homme qui m'horripile.
Myrtle Wilson mérite le prix du personnage qui m'exaspère :
J'ai trouvé le personnage assez pathétique, un peu la personnification de la grossièreté. Mais indéniablement, c'est le genre de personnage qui fait qu'un roman est bon ! Je dis toujours que souvent dans un excellent roman, le lecteur doit être capable de choisir son camp. Le lecteur doit pouvoir désapprouver un personnage, sinon s'installe au cours de la lecture un ressenti proche de l'ennui.
Certaines scènes m'ont marqués notamment à la fête de Gatsby, Francis Scott Fitzgerald arrive à montrer les fastes des riches, sans pour autant tirer l'alarme moralisatrice.
Très rapidement, des duos se forment à en devenir explosif. Gatsby le magnifique, ce n'est pas une intrigue mais plusieurs intrigues pour parler d'un monde, ébloui par l'illusion de l'après guerre mais peu soucieux de l'avenir ( la crise de 1929, la seconde guerre mondiale). Certaines scènes coquasses montrent que Fitzgerald à une imagination grandiose.
Il est vrai que l'écriture de Francis Scott Fitzgerald est rempli d'anecdotes, d'allusions. C'est une lecture bien que rapide qui doit se faire minutieusement. Je pense que pour apprécier pleinement la lecture, il faudrait en faire la relecture.
Il ne faut pas s'attendre à du romantisme chez Fitgerald. L'amour existe, les trahisons, les désillusions aussi mais la place de l'amour dans l'histoire est secondaire.
J'ai aimé vivre dans l’État de New York pendant quelques jours, connaître un monde où je ne pourrais jamais vivre. Ce livre est un très bon livre mais je n'ai pas aimé la fin. Elle est bonne oui, mais elle ne m'a pas convenue le jour où je l'ai lu.
Je conseille vivement ce roman, pour les amoureux roman culte.
Encore une fois, Fitzgerald m'a convaincu qu'il était un écrivain hors pair (je m'en doutais déjà !).
J' espère que ma critique ne sera pas trop élogieuse.
Aujourd'hui Gatsby le magnifique est une lecture obligatoire dans de nombreux lycées aux Etats Unis, d'où l'importance de lire au moins une fois... pour la culture dirons nous ! =)
Pour mon plaisir personnel :P J'aime J'adore ! <3 <3
EN PLUS
Challenge ? 100 ans de littérature américaine, New York, Fitzgerald et les enfants du Jazz
C'est un jour particulier aujourd'hui, c'est l'anniversaire de Aurélie (Melleaurel) et de moi-même. Nous sommes à Rome actuellement, donc je poste juste un petit montage pour elle :D
Parmi les invités de cet hôte étrange se trouve Nick Carraway, observateur lucide qui seul parvient à déceler une certaine grandeur chez Gatsby, incarnation de multiples promesses avortées. Ce roman visuel qui se décline dans des tons d'or, de cuivre et d'azur, s'impose également comme la chronique d'une certaine époque vouée, telle la fête qui porte en elle son lendemain, à n'être magnifique que le temps d'un air de jazz.
Note : 19.5/20
Mon avis
Les années vingt, c'est les années folles. Lorsque Nick décide d'emménager à Long Island non loin de sa chère cousine Daisy qu'il n'a pas vu depuis un petit moment et son mari Tom, il fait la connaissance d'un voisin assez énigmatique Gatsby.
Francis Scott Fitzgerald manipule par son écriture le lecteur, en faisant d'une histoire simple un réel moment d'envoutement.
Nick n'est pas le personnage qui m'a le plus plu mais c'est le personnage qui nous permet de prendre un certain recul sur l'histoire. Il est en lien avec tous les personnages.
Daisy est un de mes personnages préférés, même si par moment j'ai eu du mal à la comprendre.
Gatsby est le personnage clé du roman, il est énigmatique et il est le fil conducteur de l'histoire. J'ai noté que Fitzgerald dans tous les romans que j'ai lu avait un fil conducteur très distinct ! C'est ce que j'aime dans son écriture, simple sans prétention.
Évidemment, je n'ai pas aimé tous les personnages ! J'ai littéralement détesté Tom du début à la fin, il incarne véritablement le genre d'homme qui m'horripile.
Myrtle Wilson mérite le prix du personnage qui m'exaspère :
J'ai trouvé le personnage assez pathétique, un peu la personnification de la grossièreté. Mais indéniablement, c'est le genre de personnage qui fait qu'un roman est bon ! Je dis toujours que souvent dans un excellent roman, le lecteur doit être capable de choisir son camp. Le lecteur doit pouvoir désapprouver un personnage, sinon s'installe au cours de la lecture un ressenti proche de l'ennui.
Certaines scènes m'ont marqués notamment à la fête de Gatsby, Francis Scott Fitzgerald arrive à montrer les fastes des riches, sans pour autant tirer l'alarme moralisatrice.
Très rapidement, des duos se forment à en devenir explosif. Gatsby le magnifique, ce n'est pas une intrigue mais plusieurs intrigues pour parler d'un monde, ébloui par l'illusion de l'après guerre mais peu soucieux de l'avenir ( la crise de 1929, la seconde guerre mondiale). Certaines scènes coquasses montrent que Fitzgerald à une imagination grandiose.
Il est vrai que l'écriture de Francis Scott Fitzgerald est rempli d'anecdotes, d'allusions. C'est une lecture bien que rapide qui doit se faire minutieusement. Je pense que pour apprécier pleinement la lecture, il faudrait en faire la relecture.
Il ne faut pas s'attendre à du romantisme chez Fitgerald. L'amour existe, les trahisons, les désillusions aussi mais la place de l'amour dans l'histoire est secondaire.
J'ai aimé vivre dans l’État de New York pendant quelques jours, connaître un monde où je ne pourrais jamais vivre. Ce livre est un très bon livre mais je n'ai pas aimé la fin. Elle est bonne oui, mais elle ne m'a pas convenue le jour où je l'ai lu.
Je conseille vivement ce roman, pour les amoureux roman culte.
Encore une fois, Fitzgerald m'a convaincu qu'il était un écrivain hors pair (je m'en doutais déjà !).
J' espère que ma critique ne sera pas trop élogieuse.
Aujourd'hui Gatsby le magnifique est une lecture obligatoire dans de nombreux lycées aux Etats Unis, d'où l'importance de lire au moins une fois... pour la culture dirons nous ! =)
Il me sourit avec une sorte de complicité - qui allait au-delà de la complicité. L'un de ces sourires singuliers que l'on ne rencontre que cinq ou six fois dans une vie, et qui vous rassurent à jamais.
EN PLUS
Challenge ? 100 ans de littérature américaine, New York, Fitzgerald et les enfants du Jazz
C'est un jour particulier aujourd'hui, c'est l'anniversaire de Aurélie (Melleaurel) et de moi-même. Nous sommes à Rome actuellement, donc je poste juste un petit montage pour elle :D
7 commentaires:
Ce que j'ai pu aimer ce roman, quand je l'ai lu, et quand je l'ai relu. Le souvenir que j'en garde est celui d'une atmosphère très particulière, très sombre aussi, malgré le clinquant.
Waouh ! Je devrais arrêter de lire tes billets parce que ma PAL ne va pas s'en remettre... bah oui je viens de le mettre dans mon panier Amazon, avec Le Fantôme de l'Opéra !!
Et je n'arrive pas à me rappeler dans quel roman que j'ai lu durant l'été mais je me souviens qu'un des héros affectionnait particulièrement ce roman (ce qui m'avait déjà donné envie de le lire)... mais je n'arrive pas à me rappeler lequel !!
@Karine : oui, l'histoire est très sombre mais j'adore
@Cajou: bon choix dans amazon, c'est un classique de la littérature américaine que j'adore ! =)
De même que pour "Le fantôme de l'opéra", c'est ton billet qui m'a poussée à acheter ce livre donc hop, aussi un lien dans mon billet pour pointer la responsable du craquage de PAL !
Bisous
Cajou ^^
Lu il y a des années, il ne m'a pas vraiment fait grand effet. Il faudrait que je le relise.
Je l'ai lu il y a longtemps mais je vais le relire avec Tendre est la nuit, j'adore, j'adore les petits clips à la fin, oooh, je vais craquer et les mettre quand je vais lancer mon challenge ! Il ne va pas falloir nous laisser ensemble, je crois qu'on va saoûler tout le monde avec notre passion ! :)
Il est dans ma pal ton avis enthousiaste donne vie de le lire ;)
Enregistrer un commentaire