De : Francis S. Fitzgerald
Edition : Folio
Année : 2002
Pages : 124
4ème de couverture : Un amant éconduit a offert à la ravissante Evie Piper «un présent aussi dur, aussi beau, aussi vide, aussi transparent» qu'elle, une coupe en cristal taillé. Mais quelle étrange malédiction pèse sur cette coupe? Merlin Grainger, un libraire new yorkais, est envoûté par une jeune femme «aux cheveux roux ombrés de violet» qui semble toujours surgir aux moments importants de sa vie pour semer le trouble. Qui est-elle vraiment? Le fantôme d'une vie rêvée ?
Deux nouvelles tendres et désenchantées dans l'Amérique des années folles.
Edition : Folio
Année : 2002
Pages : 124
4ème de couverture : Un amant éconduit a offert à la ravissante Evie Piper «un présent aussi dur, aussi beau, aussi vide, aussi transparent» qu'elle, une coupe en cristal taillé. Mais quelle étrange malédiction pèse sur cette coupe? Merlin Grainger, un libraire new yorkais, est envoûté par une jeune femme «aux cheveux roux ombrés de violet» qui semble toujours surgir aux moments importants de sa vie pour semer le trouble. Qui est-elle vraiment? Le fantôme d'une vie rêvée ?
Deux nouvelles tendres et désenchantées dans l'Amérique des années folles.
Note : 13/20
Mon avis
Quand j'ai vu le titre de La Sorcière Rousse, j'ai du regarder deux fois le nom de l'auteur... Ma première réaction a été de me dire : Francis Scott Fitzgerald fait des nouvelles fantastiques ? Puis étant moi même une sorcière rousse ( je suis blonde foncée de naissance mais tous les mois comme par magie je deviens rousse ^^), j'ai immédiatement craqué sur ce petit livre à deux euros qui est venu enrichir ma jolie pile de romans Fitzgeraldiens.
Le titre du folio fait référence à la seconde nouvelle La sorcière rousse, on commence le livre par la nouvelle La coupe de cristal taillé.
J'aime mieux vous dire tout de suite que je n'ai pas compris pourquoi les éditions folio avaient choisi la seconde nouvelle comme titre, peut être plus vendeur ? Je m'attendais à découvrir alors une nouvelle exceptionnelle puisqu'elle devenait le titre de l'ouvrage.
Une coupe de cristal n'est qu'un banal objet de décoration. Qui n'a jamais vu chez leur grand mère une coupe de cristal posée sur un petit napperon dans le salon et qui ne s'est jamais fait grondé lorsque vos mains d'enfant la touché pour attraper un bonbon ?
Evie est une jeune femme belle, riche qui fait la jalousie des dames et l'envie des hommes. Quittant une de ses conquêtes pour lequel elle semble vouée un attachement sincère, elle se marie avec un homme au portefeuille fourni pour assurer un semblant de sécurité. Mais son amant rejeté décide de lui offrir une coupe de cristal qui symbolisera alors – la jeune femme.
Mais très rapidement, on se rend que la vie d'Evie est jalonnée de malheurs et que par coïncidence ou génie de l'auteur – le vase de cristal semble porté préjudice à la jeune femme.
Ce que j'ai adoré à cette nouvelle c'est de suivre la vie d'Evie de sa jeunesse à un age avancé. La coupe n'est jamais explicitement évoquée par notre personnage principal mais pourtant on peut se demandé si il n'est pas le « miroir brisé » d'Evie, son chat noir.
Une nouvelle très intéressante sur le fil du paranormal, du fantastique – la vie d'une femme avec bonheur mais surtout les malheurs. Un très bonne nouvelle.
La seconde nouvelle intitulée La sorcière rousse m'a vraiment déçu. Martin est un homme sans histoire qui travail dans une librairie sans prétention. Sa vie n'a rien d'excitant jusqu'au jour où il fait la rencontre d'une jolie jeune femme à la chevelure rousse, Caroline. Bien qu'aucune histoire d'amour semble naitre entre eux. La « sorcière » semble faire des apparitions au moment clé de sa vie et ressuscite au fond de lui des sentiments et une attirance – avec laquelle elle semble jouer.
Bref, une nouvelle qui ne m'a pas embarqué car certainement je m'attendais à plonger complétement dans le fantastique.
Un petit livre en demi teinte sur la réalité de la vie et des sentiments humains. Francis Scott Fitzgerald était il pessimiste ou trop réaliste ?
Le titre du folio fait référence à la seconde nouvelle La sorcière rousse, on commence le livre par la nouvelle La coupe de cristal taillé.
J'aime mieux vous dire tout de suite que je n'ai pas compris pourquoi les éditions folio avaient choisi la seconde nouvelle comme titre, peut être plus vendeur ? Je m'attendais à découvrir alors une nouvelle exceptionnelle puisqu'elle devenait le titre de l'ouvrage.
Une coupe de cristal n'est qu'un banal objet de décoration. Qui n'a jamais vu chez leur grand mère une coupe de cristal posée sur un petit napperon dans le salon et qui ne s'est jamais fait grondé lorsque vos mains d'enfant la touché pour attraper un bonbon ?
Evie est une jeune femme belle, riche qui fait la jalousie des dames et l'envie des hommes. Quittant une de ses conquêtes pour lequel elle semble vouée un attachement sincère, elle se marie avec un homme au portefeuille fourni pour assurer un semblant de sécurité. Mais son amant rejeté décide de lui offrir une coupe de cristal qui symbolisera alors – la jeune femme.
Mais très rapidement, on se rend que la vie d'Evie est jalonnée de malheurs et que par coïncidence ou génie de l'auteur – le vase de cristal semble porté préjudice à la jeune femme.
Ce que j'ai adoré à cette nouvelle c'est de suivre la vie d'Evie de sa jeunesse à un age avancé. La coupe n'est jamais explicitement évoquée par notre personnage principal mais pourtant on peut se demandé si il n'est pas le « miroir brisé » d'Evie, son chat noir.
Une nouvelle très intéressante sur le fil du paranormal, du fantastique – la vie d'une femme avec bonheur mais surtout les malheurs. Un très bonne nouvelle.
La seconde nouvelle intitulée La sorcière rousse m'a vraiment déçu. Martin est un homme sans histoire qui travail dans une librairie sans prétention. Sa vie n'a rien d'excitant jusqu'au jour où il fait la rencontre d'une jolie jeune femme à la chevelure rousse, Caroline. Bien qu'aucune histoire d'amour semble naitre entre eux. La « sorcière » semble faire des apparitions au moment clé de sa vie et ressuscite au fond de lui des sentiments et une attirance – avec laquelle elle semble jouer.
Bref, une nouvelle qui ne m'a pas embarqué car certainement je m'attendais à plonger complétement dans le fantastique.
Un petit livre en demi teinte sur la réalité de la vie et des sentiments humains. Francis Scott Fitzgerald était il pessimiste ou trop réaliste ?
Il n’était en effet qu’un vieil homme, si vieux qu’il lui devenait impossible de concevoir le temps où il était jeune, si vieux que le temps avait perdu son charme, non plus réfugié dans les visages d’enfants et la douceur chaleureuse de l’existence, mais définitivement exclu du domaine sensible.
EN PLUS
Challenge ? Fitzgerald et les enfants du Jazz
6 commentaires:
Je note aussi trouve que la couverture n'est pas super... C'est juste un avis ^^
Plus sérieusement, je ne pense pas que c'est un roman de FSF que je lirai mais as-tu un conseil pour une première lecture de cet auteur ?
C'est du marketing ! En fait, les deux nouvelles dont tu parles font partie du recueil "Les Enfants du Jazz" et Fitzgerald écrivait des nouvelles "fantastiques ! "Un diamant gros comme le Ritz" ou Benjamin Button en sont la preuve... La sorcière rousse avait été écrite pour un journal, comme d'habitude car Fitz avait toujours besoin d'argent mais il semblait très fier de cette rousse... Je te conseille vraiment "Lettres à Zelda et autres correspondances" chez Gallimard... Je chronique la seconde partie de ce livre cette semaine normalement !
Oh mince, en plus j'ai les Enfants du Jazz dans ma pal ! Quand j'ai mis Fantastique, je me suis mal exprimée surtout que j'ai lu Benjamin Button ! En fait, ce qui m'a un peu surpris c'est le titre Sorcière rousse ! ^^ Je trouve que cela faisait très fantasy ^^ Mais il est vrai que Fitz a toujours joué sur le fil ! J'ai hâte de voir ton article ^^
Ca m'énerve un peu cette manière qu'ont les éditeurs de publier les nouvelles par grappes, si on ne se renseigne pas, on peut se retrouver avec des doublons !
Il m'était arrivé la même chose avec le recueil Benjamin Button, c'était le titre mais j'avais été déçue par celle-ci, alors que l'autre, la lie du bonheur, j'avais adoré ! Je te conseille de la lire !
je ne suis pas très fan de la couverture, comme Aurélie ! Et vu ton avis, je ne pense pas que je le lirais...Je préfère lire Tendre est la nuit que je n'ai toujours pas eu le temps de lire !
Le résumé a l'air sympa mais après avoir lu ton avis je crois que je vais m'abstenir car ça risque de ne pas trop me plaire.
P.S. : Ton blog est toujours aussi beau. Un plaisir pour les yeux à chaque fois. ;)
Enregistrer un commentaire