21/04/2013

Le ravissement de Britney Spears



De : Jean Rolin
Edition : Folio
Année : 2013
Pages : 269
4ème de couverture : 
Faut-il prendre au sérieux les menaces d'enlèvement qu'un groupuscule islamiste fait peser sur Britney Spears ? Les services français (les meilleurs du monde) pensent que oui. Certes, l'agent qu'ils enverront à Los Angeles pour suivre cette affaire présente quelques handicaps - il ne sait pas conduire, fume dans les lieux publics, ignore presque tout du show-business et manifeste une tendance à la mélancolie -, mais il fera de son mieux pour les surmonter, consultant sans se lasser les sites spécialisés, s'accointant avec des paparazzis, fréquentant les boutiques de Rodeo Drive ou les bars de Sunset Boulevard, jusqu'à devenir à son tour un spécialiste incontesté tant de Britney elle-même que des transports en commun de Los Angeles. II n'en échouera pas moins dans sa mission, et c'est de son exil au Tadjikistan, près de la frontière chinoise, qu'il nous adresse ce récit désabusé de ses mésaventures en Californie.

Mon avis :


Le ravissement de Britney Spears – un titre à défaut d’être prometteur, concerne l’ancienne idole des adolescents (dont j’étais une des fans les plus assidues ^^). Un titre qui sans quiproquo annonce la couleur - mais pourtant...
Pourtant en terminant le roman, la question se pose : Britney Spears n’est elle qu’un prétexte pour le héros comme pour le lecteur ?
En fermant le livre, je n’avais pas l’impression d’avoir suivi une enquête avec Britney en personnage ! Britney Spears est utilisée (oui oui ça fait très objet) comme on aurait pu prendre un homme d’affaire ou une femme de mafioso.

Le personnage principal est sans charme, sans charisme : il pourrait être blond, brun – il ne captive pas le lecteur. Une chose qui est reussi dans Le ravissement de Britney Spears est que comme les services français, on aimerait le voir déguérpir !

Certains diront que l’auteur à volontairement voulu : l’absence d’enquête, l’absurdité de la situation.
Oui oui je comprends manipuler le lecteur est un procédé intéressant, intelligent quand il est bien fait. Pourtant ici j’ai davantage eu l’impression de perdre mon compte que d’en passer du bon !

Miss Spears n’est qu’évoquée. En soi cela me dérange pas mais il aurait fallu un élément rattachant, une personne proche d’elle ou autre pour donner du relief.
Car l’histoire est plate et comme Britney Spears est peu présente, le lecteur fini par s’ennuyer et c’est dans ces instants que l’on veut sauter des chapitres.
Lindsay Lohan est davantage mise en avant, pourtant le roman n'a pas sous titre : Le ravissement de Britney Spears ou comment j’ai découvert Lindsay Lohan ?

Pourtant malgré ces critiques, Le ravissement de Britney Spears avait une chance d’être apprécié.
J’ai bien aimé, l’histoire racontée depuis un endroit complétement congronu. L’immersion dans lae monde paparazzi est un point fort de l’histoire.
Mais malheureusement ça s’arrête là !

Ce qui m’a le plus dérangé est certainement la fin, incompréhensible et sans fin : vraiment bizarre.

Pour conclure, Le ravissement de Britney Spears se lit bien car court, mais ce n’est pas une lecture que je recommande. C’est triste à dire mais il a sa place autant dans une salle d’attente que dans des toilettes…
Néanmoins je ne suis pas fermée à d’autres romans de Jean Rolin et j'espère changer mon opinion grâce à un autre de ses ouvrages.

Je remercie vivement les éditions Folio et livraddict pour ce partenariat.



À quiconque mettrait en doute a priori la vraisemblance des menaces d'enlèvement ou d'assassinat pesant sur la chanteuse, j'objecterai qu'il n'est guère plus absurde - et plutôt plus facile - de s'en prendre à Britney Spears qu'aux tours du World Trade Center, et que la valeur symbolique de la première, aux yeux du public américain, et à peine moindre que celle des secondes.


1 commentaires:

Je l'ai lu pour Lire ou Mourir et je n'ai pas aimé. Mon avis était encore moins positif que le tien !