De : Sophie LaPlante
Edition : Robert Laffont
Année : 2013
Pages : 414
4ème de couverture :
Amanda O'Toole, soixante-quinze ans, a été retrouvée morte à son domicile, amputée de quatre doigts de la main droite. La police soupçonne la voisine et amie d'Amanda, le docteur Jennifer White – chirurgien orthopédiste à la retraite – d'être l'auteur de ce meurtre. Mais Jennifer est atteinte de la maladie d'Alzheimer et ne sait pas elle-même si elle est coupable. Elle partageait une relation extrêmement intime avec Amanda, même si ces deux femmes énergiques et orgueilleuses avaient été aussi par moments des adversaires redoutables. Amanda entendait parfois régir la vie de son amie et, sous prétexte d'honnêteté, dévoiler certains secrets qui auraient dû rester enfouis, relatifs notamment au mari de Jennifer, James, avocat retors, décédé depuis peu. Sans enfant et marraine de Fiona, la fille de Jennifer, Amanda instaurait une rivalité et un rapport de forces constant avec son amie, plus brillante, plus gâtée qu'elle par la vie. C'est la voix de Jennifer qui raconte cette amitié complexe et sa vie passée, de façon fragmentée, par des bribes, des souvenirs, des conversations, ou encore par le biais d'un journal qu'elle tient pour tenter de combattre la détérioration de son esprit et ou ses enfants et amis sont amenés à témoigner de temps à autre. Ils émergent également de ce brouillard de la conscience, tour à tour confuse et lucide, de Jennifer : Amanda, bien sûr, Fiona, mais aussi Mark, le fils de Jennifer, ambigu comme son père, ou encore Magdalena, la garde-malade dévouée mais qui a des secrets, elle aussi. Jennifer White finira-t-elle par retrouver dans sa mémoire malade des révélations sur le meurtre d'Amanda ? Est-ce elle qui l'a tuée et lui a ainsi mutilé la main ? Pour quelle raison ? Face à une personnalité aussi imprévisible et tourmentée, la vérité ne peut être simple.
Mon avis :
J’avais très envie de lire Absences d’Alice LaPlante, mais malheureusement le roman ne m’a
hélas pas convaincu.
Il serait faux de dire que le roman est un navet, car j’ai
apprécié l’écriture mais également la mise en page des paragraphes :
courts et aérés.
Toutefois ce qui m’a déçu réside dans l’histoire en
elle-même et le genre dont celle ci appartient.
Absences, un thriller ? Je n’ai pas retrouvé les
éléments qui font d’un roman un bon thriller, certes il est question d’un
assassinat et l’on ne connaît pas le criminel ! - Mais l’allusion au genre
s’arrête là.
Je considère davantage le roman d’Alice LaPlante comme un
livre traitant (et très bien) sur la maladie d’Alzheimer.
Jennifer, le personnage principal m’est apparut comme
antipathique, froide – il est de même pour ses enfants Fiona et Mark.
Amanda (dans les flash-backs où elle apparaissait) était
assez étrange.
Le seul personnage qui m’est plu, fut l’enquêtrice en charge
de l’affaire mais en être réduit à apprécier les personnages très
secondaire : résume assez bien l'impression que laisse le livre sur le lecteur !
La quatrième de couverture m’avait attiré pour l’originalité
de l’histoire : le meurtre d’une femme, un suspect mais un suspect
souffrant de la maladie d’Alzheimer. Jennifer a t’elle assassinée son amie ou
est elle un témoin important ?
Qui ne serait pas attiré ?
Hélas, hélas – dès le début j’ai su la fin de
l’histoire ! Et cela saute aux yeux dès la moitié du roman.
Trop d’informations sont divulguées pour laisser un minimum
de suspenses.
Quand on plonge dans l’intimité et le passé de Jennifer –
j’ai eu l’impression de lire un Richard Yates – une version inférieure mais ce
sont certainement mes meilleurs moments.
Bref, Absences n’est pas un roman transcendant, ce n’est pas
un très bon livre – il se lit bien.
Mon avis peut paraître court mais je n’ai rien à dire
véritablement.
Je fouille le livre à la recherche d'une citation ...
2 commentaires:
Je crois que nous avons été plusieurs a avoir été trompé par le quatrième de couverture.
Un beau billet.Merci à toi.
Ah dommage...Je ne pense pas me laisser tenter alors. Etant fan de thriller, je risque d'être très déçue !
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