Divergente

De : Veronica Roth Edition :   Nathan (2014) Pages : 448 Premières impressions :La couverture est celle du film. J'aime beaucoup l'affiche. On est intrigué par les deux personnages. Qui sont ils ? L'affiche laisse penser à une ambiance où les personnages sont assez intrépides. La quatrième de couverture, j'avoue ne pas l'avoir lu ! La cover suffit. Une chanson pour illustrer : Find you de Zedd

CE QUE DIT LA 4EME DE COUVERTURE

Dans le Chicago dystopique de Béatrice, la société est divisée en cinq factions, chacune dédiée à la culture d'une vertu : les Sincères, les Altruistes, les Audacieux, les Fraternels, et les Erudits. Sur un jour désigné de chaque année, tous les adolescents âgés de seize ans doivent choisir la faction à laquelle ils consacreront le reste de leur vie. Pour Béatrice, la décision est entre rester avec sa famille et être qui elle est, les deux sont incompatibles. Alors, elle fait un choix qui surprend tout le monde, y compris elle-même. Mais Tris a aussi un secret, celui qu'elle a caché à tout le monde parce qu'elle a été averti qu'il peut signifier la mort. Et comme elle découvre un conflit croissant qui menace de percer cette société en apparence parfaite, elle apprend aussi que son secret pourrait l'aider à sauver ceux qu'elle aime. . . ou pourrait la détruire.

MON AVIS

Divergente c’est un peu la saga dont tout le monde parle. J’ai reçu le troisième tome en service presse et j’avoue que ma réaction a été de me dire « mince, je n’ai pas les deux premiers tomes ! ».
Il faut dire aussi que je ne suis pas insensible au tapage médiatique autour et que la sortie cinéma a été un des éléments déclencheur pour que j’achète le livre.

Que dire de l’histoire sans parler des personnages ?
Premièrement, j’ai été fascinée par l’histoire en elle-même. Avec des sagas aussi bien que Hunger Games et Never Sky, il est difficile de juger une énième saga.L’histoire est très originale et j’ai été agréablement surprise. Divergente apporte un nouveau souffle à l'univers dystopique.

L’idée des cinq factions était audacieuse (jeu de mot facile en effet) et j’ai été tenté de me définir moi-même dans un de ces groupes ! Le résultat n’est pas très concluant et je dois vous avouez que je suis divergente !
Il dégage une telle atmosphère dans le roman qu’il est impossible de le lacher sans se dire : whouah quel univers !
Les factions se composent des fraternels, des audacieux, des sincères, des altruistes et des érudits. Chaque faction combat un défaut de la personnalité de l’homme pour maintenir la paix.
Par exemple, les audacieux valorisent le courage mais combattent la lâcheté. Toute fois, il arrive qu’une personne ne correspond à aucune faction : elle est donc divergente.
Chaque faction à son mode de vie, ses codes vestimentaires et ses règlements.

Les personnages sont bien et pour une fois, je suis assez contente : je préfère les personnages principaux aux secondaires !
Tris est une altruiste divergente, on découvre son caractère progressivement. Au départ, je la trouvais froide mais Veronica Roth a réussi à la rendre intéressante. Et la gêne que je ressentais au début s’est progressivement évanouie. Le fait que le lecteur découvre l’histoire de son point de vue, permet une proximité : on découvre tout en même temps qu’elle !
Quatre est un instructeur chez les audacieux. On sent immédiatement que c’est un personnage que l’on va adorer. Il est atypique et ne correspond à aucun autre personnage. On découvre sa véritable identité, vers la fin. J’ai aimé le mystère autour de lui.
Caleb est très intéressant mais je n’arrive pas à le cerner … bon, il faut le dire qu’il est très peu présent dans l’histoire ! A voir donc.
Je ne m’attarde pas sur les personnages secondaires, mais globalement ils sont assez complexes pour s’attacher suffisamment à eux. Certains plus que d’autres évidemment.

Pour un premier tome, Divergente mais bien en place l’intrigue et l’organisation du roman. On ne se perd pas en dix mille explications.
Le processus de choix, la sélection dans la faction, la compétition et le classement. Tout est pensé.
Aucun caractère de personnage n’est laissé au hasard, j’ai hâte d’en savoir plus sur les érudits et Jeannine dont j’aimerai connaître les motivations.

Le premier roman de Veronica Roth sort des sentiers battus car il ne ménage pas le lecteur par les morts, la violence. Les simulations donnent des frissons parfois.
J’ai ressenti une certaine excitation à découvrir un nouveau mode de vie, l’architecture est très bien pensée. De nombreux rebondissements prennent le lecteur en grippe, aussi bien les scènes lors de la sélection qu’après la fin du test.

Dès le départ par de petits indices le lecteur sait que quelque chose se trame. Est-ce la fin de la paix ? On se rend compte que l’idéal proposé trouve ses limites.

L’homme est vraiment au sujet de ce roman, le cerveau commande l’homme. Le cerveau aide à penser, à faire des choix. La science permet d’avancer et de manipuler des choix. Mais la science c’est quoi ? L’homme au service de la nature, l’homme qui dompte son environnement. Un cerveau qui pense.

A mon grand soulagement l’amour n’est pas l’objet principal de l’histoire. L'unique regret que j’aurai, concerne la fin. On va dire que les cinquante dernières pages malgré le potentiel de l’idée, je suis restée sur ma faim.
Veronica Roth effleure l'événement comme pour dire : ça sera pour plus tard, donc on reste sur un sentiment d’inachèvement. C’est la fin ou non ?

Divergente commence très bien et je suis curieuse d’en savoir plus même si la fin est inférieure à l’histoire. Ca monte crescendo, qu’on se dit que la fin sera spectaculaire mais non ! Il me tarde de lire le second tome, ce qui est plutôt bon signe !

Juste pour le plaisir de découvrir la plume de Cajou et son univers de smileys, je vous invite à lire son avis sur ce premier tome, elle arrivera à convaincre même les plus récalcitrants !Ca se lit ici


Prêt à sauter le pas ?

Les gens avides de pouvoir et qui finissent par l'obtenir vivent dans la terreur de le perdre. Et c'est pour cette raison qu'il ne faut en donner qu'à ceux qui ne le désirent pas.

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