De : Victor Hugo Edition : Le livre de poche (2011) Pages : 728
Premières impressions :Un classique qui faut avoir lu. La couverture n'est pas spécialement attrayante mais dans ce genre de lecture, cela est secondaire. Le dessin est de Victor Hugo, je trouve intéressant de voir l'implication de l'auteur et de partager sa vision des personnages.
Une chanson pour illustrer : Le temps des cathédrales de Bruno Pelletier |
Dans le Paris du XVe siècle, une jeune et superbe gitane appelée Esméralda danse sur le parvis de Notre Dame. Sa beauté bouleverse l’archidiacre de Notre-Dame, Claude Frollo, qui tente de l'enlever avec l'aide de son sonneur de cloches, le malformé Quasimodo. Esmeralda est sauvée par une escouade d’archers, commandée par le capitaine de la garde Phoebus de Châteaupers… |
C’est l’histoire de quelques uns, l’histoire de personnes différentes, c’est l’histoire d’une ville mais avant tout l’histoire qu’un quartier. C’est l’histoire médiévale d’une architecture en plein essor. D’une transition incertaine entre une architecture romane et une architecture gothique. C’est l’histoire de Notre-Dame de Paris. Oh quel merveilleux endroit ! Merci mille fois à Victor Hugo d’avoir fait vivre le temps de quelques pages (presque sept cent quand même), cette merveilleuse cathédrale gothique. Il serait déshonnête de ma part de dire que je n’aime pas l’architecture religieuse et médiévale de surcroit. Je suis vraiment fascinée par cette période dit de bâtisseurs de cathédrales. En plus de découvrir les personnes parasitant autour, Victor Hugo fait vivre la cathédrale par de très belles descriptions presque poétiques. Il arrive à nous faire découvrir la cathédrale comme elle était au XVeme siècle et j’ai retrouvé dans ces descriptions, quelques travaux dirigés de mes années licence. C’est dire la fiabilité !
Des descriptions, il en faut et ça sera une de mes seules critiques… Trop de descriptions, tue la description ! Je pense que beaucoup seront comme moi découragé par le sous chapitre Paris en vol d’oiseau qui fait dans les trente pages ! Mais passé ce dur moment, le livre s’envole et impossible de le lâcher ! Un autre bémol, l’introduction de soixante pages et les annotations qui étaient présentes sur la page parfois autant que le texte !
Je vous averti immédiatement, amateur de la version Disney : ce roman risque plus que de vous décevoir, vous surprendre. Les personnages sont très différents de la version éducolorée de Disney. Notamment Phoebus, qui est vraiment loin de la version dessin animé. Néanmoins une fois la surprise passée, Victor Hugo justifie le caractère et le physique de ses personnages par des personnalités très recherchées. L’héroine de notre histoire est Esmeralda, j’ai adoré ce personnage. La jeune fille est décrite comme étant séduisante, elle est le cœur de Notre-Dame. Autour d’elle, les hommes de notre histoire gravitent. La bohémienne est aussi importante que la cathédrale. J’ai beaucoup aimé ce personnage, le lecteur est immédiatement attaché à cette jeune fille qui par amour serait prête à renoncer à ses souhaits. J'avoue que parfois j'avais envie de la secouer. Il est indispensable de parler de Djali, la petite chèvre d’Esmeralda, elle apporte cette magie au roman. Je l'ai adoré.
Parmi ces hommes, nous avons le poète, philosophe Pierre Gringoire. Ce n’est pas un hasard, si le lecteur est confronté à ce personnage dès le départ. Il est le témoin, il est celui qui nous présente l’histoire. J’ai adoré ce personnage autant pour les situations dans lesquels il se trouve à chaque fois que pour sa personnalité de lettré qui erre. J’ai beaucoup aimé le passage concernant la cour des miracles : délectable ! Un des personnages central est l’archidiacre Claude Frollo, un personnage assez énigmatique qui va se poser de nombreuses questions sur sa foi. Claude Frollo m’a donné froid dans le dos, il est austère et son attitude envers Esmeralda est angoissante. Quasimodo est une personne ignoble selon le peuple de Paris mais le lecteur va rapidement se prendre d’affection pour cet homme. J'ai appris à l'apprécier au fur et à mesure.
La force de Victor Hugo dans Notre-Dame de Paris est d’arrivée à rendre les personnes socialement mis de coté, belles à l’intérieur et les personnes belles de l’extérieur, hideuse de l’intérieur.
Notre-Dame de Paris réserve au lecteur des moments très drôles, des scènes émouvantes. L’apport historique est très présent et est amené avec intelligence. On pourrait prendre le roman comme une satire tant les personnages sont comiques (je pense notamment aux truands), les scènes aussi mais Victor Hugo apporte une finesse, qui fait revoir son jugement constamment au cours de la lecture.
La fin du roman fait penser à une tragédie, que dire donc de l’ouvrage ? Un roman tragico-satirique ? Je vous laisse juger par vous même. Notre-Dame de Paris est un très bon classique mais j’ai préféré Les misérables. Je suis contente de l’avoir lu car il se lit très bien et assez rapidement.
En plus ? Lecture commune avec Nelcie, Angee, Figaro,
Des descriptions, il en faut et ça sera une de mes seules critiques… Trop de descriptions, tue la description ! Je pense que beaucoup seront comme moi découragé par le sous chapitre Paris en vol d’oiseau qui fait dans les trente pages ! Mais passé ce dur moment, le livre s’envole et impossible de le lâcher ! Un autre bémol, l’introduction de soixante pages et les annotations qui étaient présentes sur la page parfois autant que le texte !
Plus qu’un hymne à Notre-Dame, Notre-Dame de Paris évoque une société qui se fréquente, se méprise, s’aime aussi.
Je vous averti immédiatement, amateur de la version Disney : ce roman risque plus que de vous décevoir, vous surprendre. Les personnages sont très différents de la version éducolorée de Disney. Notamment Phoebus, qui est vraiment loin de la version dessin animé. Néanmoins une fois la surprise passée, Victor Hugo justifie le caractère et le physique de ses personnages par des personnalités très recherchées. L’héroine de notre histoire est Esmeralda, j’ai adoré ce personnage. La jeune fille est décrite comme étant séduisante, elle est le cœur de Notre-Dame. Autour d’elle, les hommes de notre histoire gravitent. La bohémienne est aussi importante que la cathédrale. J’ai beaucoup aimé ce personnage, le lecteur est immédiatement attaché à cette jeune fille qui par amour serait prête à renoncer à ses souhaits. J'avoue que parfois j'avais envie de la secouer. Il est indispensable de parler de Djali, la petite chèvre d’Esmeralda, elle apporte cette magie au roman. Je l'ai adoré.
Parmi ces hommes, nous avons le poète, philosophe Pierre Gringoire. Ce n’est pas un hasard, si le lecteur est confronté à ce personnage dès le départ. Il est le témoin, il est celui qui nous présente l’histoire. J’ai adoré ce personnage autant pour les situations dans lesquels il se trouve à chaque fois que pour sa personnalité de lettré qui erre. J’ai beaucoup aimé le passage concernant la cour des miracles : délectable ! Un des personnages central est l’archidiacre Claude Frollo, un personnage assez énigmatique qui va se poser de nombreuses questions sur sa foi. Claude Frollo m’a donné froid dans le dos, il est austère et son attitude envers Esmeralda est angoissante. Quasimodo est une personne ignoble selon le peuple de Paris mais le lecteur va rapidement se prendre d’affection pour cet homme. J'ai appris à l'apprécier au fur et à mesure.
La force de Victor Hugo dans Notre-Dame de Paris est d’arrivée à rendre les personnes socialement mis de coté, belles à l’intérieur et les personnes belles de l’extérieur, hideuse de l’intérieur.
La fin du roman fait penser à une tragédie, que dire donc de l’ouvrage ? Un roman tragico-satirique ? Je vous laisse juger par vous même. Notre-Dame de Paris est un très bon classique mais j’ai préféré Les misérables. Je suis contente de l’avoir lu car il se lit très bien et assez rapidement.
A tel point que pour ceux qui savent que Quasimodo a existé, Notre-Dame est aujourd'hui déserte, inanimée, morte. On sent qu'il y a quelque chose de disparu. Ce corps immense est vide ; c'est un squelette ; l'esprit l'a quitté, on en voit la place, et voilà tout. C'est comme un crâne où il y a encore des trous pour les yeux, mais plus de regard. |
En plus ? Lecture commune avec Nelcie, Angee, Figaro,
15 commentaires:
C'est sur que la version Disney est très édulcorée par rapport au roman !!
Je viens de voir que tu avais posté ta chronique, et hop, me voilà!
J'ai globalement la même impression que toi, j'ai vraiment beaucoup aimé le livre! Et j'aime beaucoup ce que tu dis sur les personnages :D
Bisous! :D
@Nelcie: sur le moment j'ai été un peu surprise ^^
@Angee : j'ai hate de lire ton avis ;)
J'adorais lire ce pavé qu'est Notre Dame de Paris. J'aime tellement le personnage d'Esmeralda, et le monument est si beau ... Je crois qu'avec l'Opéra Garnier, c'est l'un de mes monuments préférés ^^
@Alison : OUi, j'adore ce monument et L'opéra Garnier aussi ! L'as-tu visité ? L'opéra est magnifique, j'adore la loge du fantôme et l'inscription sur la porte ! Je te conseille, Esmeralda est un très bon personnage
Comme tu l'as si bien dit, c'est très différent de la version Disney. J'ai toujours adoré le dessin animé, mais je vais peut-être le voir autrement, maintenant. (Même s'il est très sympathique et bon, c'est Disney, donc forcément édulcoré !)
Quant au livre, je l'ai vraiment aimé, c'est une très belle histoire.
Je déteste ce que Disney a fait avec ce chef-d'œuvre ; ce n'est plus édulcorée : c'est de la mutilation pure et simple LOL
Et tu dois avoir une édition un peu particulière car dans mon texte (intégral) je n'ai ni introduction, ni annotations.
A part cela, comme toi j'ai adoré les précisions architecturales et la force des personnages.
Par contre, je n'ai jamais réussi à relire Les Misérables.
Tu m'as convaincu de le sortir de ma bibliothèque. Cet été, je m'y mets !
@Anais : je l'ai adoré !
@Mypiano : j'ai adoré lire ton avis : franchement j'ai cru que j'allais mourir avec ma version ! La prochaine que je lis un classique, j'en cherche sans introduction !
@Avalon : oui, ça se lit tout seul
@Anais : je l'ai adoré !
@Mypiano : j'ai adoré lire ton avis : franchement j'ai cru que j'allais mourir avec ma version ! La prochaine que je lis un classique, j'en cherche sans introduction !
@Avalon : oui, ça se lit tout seul
En effet, il y a beaucoup de descriptions mais c'est une grande oeuvre. Ce n'est pas ma préférée de Hugo néanmoins. J'aime aussi beaucoup ses oeuvres théâtrales
En effet, il y a beaucoup de descriptions mais c'est une grande oeuvre. Ce n'est pas ma préférée de Hugo néanmoins. J'aime aussi beaucoup ses oeuvres théâtrales
En effet, il y a beaucoup de descriptions mais c'est une grande oeuvre. Ce n'est pas ma préférée de Hugo néanmoins. J'aime aussi beaucoup ses oeuvres théâtrales
En effet, il y a beaucoup de descriptions mais c'est une grande oeuvre. Ce n'est pas ma préférée de Hugo néanmoins. J'aime aussi beaucoup ses oeuvres théâtrales
Un très beau roman, que j'avais aimé pour son histoire, ses personnages mais aussi pour la lucidité énorme de Hugo qui comprenait complètement la nécessité de mettre tout en oeuvre pour sauver le patrimoine national et historique. Un classique incontournable à mon avis.
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