De : Michael Morpurgo
Edition : Gallimard Jeunesse
Année : 2012
Pages : 186
4ème de couverture :
Edition : Gallimard Jeunesse
Année : 2012
Pages : 186
4ème de couverture :
Une très belle histoire d'amitié, de sagesse et d'humanité. Joey le cheval de ferme, devenu cheval de guerre, en 1914, nous raconte son histoire, avec simplicité. Témoin de la Grande Guerre, il va vivre l'horreur des combats auprès des Britanniques, des Allemands, ou du côté des Français. Pour lui, les soldats, les paysans, les officiers, les vétérinaires ne sont pas des ennemis, mais des hommes, chez qui il rencontre la bonté comme la méchanceté. Joey partage leurs souffrances et leurs peurs, et sait leur redonner de l'espoir.
Mon avis
Dès lors qu'autour de vous tout est désolation, haine et peur il n'y a rien de plus beau qu'un être capable d'être à la fois l'allié de l'ennemi et l'ami de votre troupe.
La noblesse d'un cheval sur un champ de bataille peut paraître incroyable, surréaliste pourtant il s'agit d'une réalité, celle de nos aïeux.
Cheval de guerre est un court roman qui a su me captiver du début à la fin. Michael Morpurgo a su dégager le meilleur de la situation en faisant de Joey le cheval, le narrateur de l'histoire !
En effet, il n'y a pas plus neutre qu'un cheval pour parler en toute liberté de la guerre. J'ai trouvé que cette manière de voir les choses était un coup de maitre.
Joey est un jeune poulain lorsqu'il se fait acheter par le père d'Alfred, élevé par celui ci et devenu un membre à part entière de la famille. Joey va suivre une formation de cheval de ferme. Mais lorsque la guerre éclate, le jeune cheval à l'étoile blanche sur le museau va être vendu comme cheval de guerre. Un nouvelle vie commence pour lui.
En entrant dans la peau de Joey, le lecteur devient plus que le spectateur de cette grande guerre il devient le témoin et le confident des soldats, d'enfants, d'hommes qui connaissent les malheurs de la guerre.
J'ai appris le respect et l'impact que les animaux ont dans notre vie. Une très belle leçon - d'amitié et de courage.
Joey partage la guerre des hommes mais tout simplement aussi leur vie.
Alfred est un jeune homme trop jeune participer à la guerre de 1914 mais c'est avant tout le meilleur ami de Joey. J'aime beaucoup la relation entre les deux, une belle amitié qui s'arrête brusquement et la promesse de se revoir.
Très rapidement Joey est pris en charge par le Capitaine Nichols, qui va en faire un portrait. Un respect mutuel s'installe entre eux. J'ai adoré ce personnage, très posé et faisant preuve d'un courage et d'un altruisme exemplaire.
Joey va vivre dans les deux camps : anglais et allemand. Michael Morpurgo nous donne une bonne leçon : Qui est le violent, le plus juste des deux ? Joey ne juge pas, il vit pour et avec des hommes avant tout et pas avec des soldats.
Au cours du récit, il va faire la connaissance d'une jeune fille : Emilie, qui vit dans un village occupé par les allemands.
Emilie symbolise la fragilité et le drame de la guerre. J'ai aimé ce personnage fragile, qui veut aider les chevaux au périple de sa vie.
Parmi les animaux au service de la guerre, l'ami de Joey, Topthorn (un cheval racé noir) caractérise avec force l'élégance et l'absurdité de l'homme à employer des chevaux dans cette boucherie. C'est le seul personnage dans l'histoire qui ne pense pas ni parle comme pour souligner que l'homme est incapable de savoir si cette situation est normale. A travers la force de Topthorn apprend à survivre comme il a apprit a être un cheval de ferme avec la jument Zoey.
Plus qu'un témoignage de guerre, Cheval de guerre retrace le parcours d'un cheval dans l'enfer des hommes. Aussi bien ami qu'instrument. Joey nous partage ses peurs, ses émotions, mais aussi la quête d'une seule chose : la vie. Joey, ne parle pas mais il est aisé de ce dire qu'au delà de ça : c'est un être vivant.
Avec un peu moins de deux cent pages, il est possible de comprendre une chose : qu'au delà des millions de vies humaines perdues pendant ces quatre années, des millions de chevaux sont morts et ont participé à l'effort de guerre.
Le père d'Alfred tire une leçon de cette situation en regrettant son comportement et je pense qu'il s'agit du meilleur exemple que l'on puisse utiliser.
Je conseille vivement ce roman au moins pour la fin, qui ne pouvait pas être mieux ! La scène qui m'a le plus bouleversé est certainemet celle de Joey dans le No Man's Land : Est il anglais ou allemand ? Une question que ne pose pas un soldat et qui me montre bien que l'animal est perçu ni en soldat et ni en compagnon. Le hasard va décider de son camp. Bouleversant.
De plus, la couverture de mon édition est sublime et elle présente le film de Steven Spielberg et au centre, un cahier illustré présente des scènes du film (avec David Thewlis et Benedict Cumberbatch).
Note : 20/20
Mon avis
Dès lors qu'autour de vous tout est désolation, haine et peur il n'y a rien de plus beau qu'un être capable d'être à la fois l'allié de l'ennemi et l'ami de votre troupe.
La noblesse d'un cheval sur un champ de bataille peut paraître incroyable, surréaliste pourtant il s'agit d'une réalité, celle de nos aïeux.
Cheval de guerre est un court roman qui a su me captiver du début à la fin. Michael Morpurgo a su dégager le meilleur de la situation en faisant de Joey le cheval, le narrateur de l'histoire !
En effet, il n'y a pas plus neutre qu'un cheval pour parler en toute liberté de la guerre. J'ai trouvé que cette manière de voir les choses était un coup de maitre.
Joey est un jeune poulain lorsqu'il se fait acheter par le père d'Alfred, élevé par celui ci et devenu un membre à part entière de la famille. Joey va suivre une formation de cheval de ferme. Mais lorsque la guerre éclate, le jeune cheval à l'étoile blanche sur le museau va être vendu comme cheval de guerre. Un nouvelle vie commence pour lui.
En entrant dans la peau de Joey, le lecteur devient plus que le spectateur de cette grande guerre il devient le témoin et le confident des soldats, d'enfants, d'hommes qui connaissent les malheurs de la guerre.
J'ai appris le respect et l'impact que les animaux ont dans notre vie. Une très belle leçon - d'amitié et de courage.
Joey partage la guerre des hommes mais tout simplement aussi leur vie.
Alfred est un jeune homme trop jeune participer à la guerre de 1914 mais c'est avant tout le meilleur ami de Joey. J'aime beaucoup la relation entre les deux, une belle amitié qui s'arrête brusquement et la promesse de se revoir.
Très rapidement Joey est pris en charge par le Capitaine Nichols, qui va en faire un portrait. Un respect mutuel s'installe entre eux. J'ai adoré ce personnage, très posé et faisant preuve d'un courage et d'un altruisme exemplaire.
Joey va vivre dans les deux camps : anglais et allemand. Michael Morpurgo nous donne une bonne leçon : Qui est le violent, le plus juste des deux ? Joey ne juge pas, il vit pour et avec des hommes avant tout et pas avec des soldats.
Au cours du récit, il va faire la connaissance d'une jeune fille : Emilie, qui vit dans un village occupé par les allemands.
Emilie symbolise la fragilité et le drame de la guerre. J'ai aimé ce personnage fragile, qui veut aider les chevaux au périple de sa vie.
Parmi les animaux au service de la guerre, l'ami de Joey, Topthorn (un cheval racé noir) caractérise avec force l'élégance et l'absurdité de l'homme à employer des chevaux dans cette boucherie. C'est le seul personnage dans l'histoire qui ne pense pas ni parle comme pour souligner que l'homme est incapable de savoir si cette situation est normale. A travers la force de Topthorn apprend à survivre comme il a apprit a être un cheval de ferme avec la jument Zoey.
Plus qu'un témoignage de guerre, Cheval de guerre retrace le parcours d'un cheval dans l'enfer des hommes. Aussi bien ami qu'instrument. Joey nous partage ses peurs, ses émotions, mais aussi la quête d'une seule chose : la vie. Joey, ne parle pas mais il est aisé de ce dire qu'au delà de ça : c'est un être vivant.
Avec un peu moins de deux cent pages, il est possible de comprendre une chose : qu'au delà des millions de vies humaines perdues pendant ces quatre années, des millions de chevaux sont morts et ont participé à l'effort de guerre.
Le père d'Alfred tire une leçon de cette situation en regrettant son comportement et je pense qu'il s'agit du meilleur exemple que l'on puisse utiliser.
Je conseille vivement ce roman au moins pour la fin, qui ne pouvait pas être mieux ! La scène qui m'a le plus bouleversé est certainemet celle de Joey dans le No Man's Land : Est il anglais ou allemand ? Une question que ne pose pas un soldat et qui me montre bien que l'animal est perçu ni en soldat et ni en compagnon. Le hasard va décider de son camp. Bouleversant.
De plus, la couverture de mon édition est sublime et elle présente le film de Steven Spielberg et au centre, un cahier illustré présente des scènes du film (avec David Thewlis et Benedict Cumberbatch).
A présent, votre cheval est propriété de l'armée et vous êtes trop jeune pour partir sous les drapeaux. Mais ne vous en faites pas, on en prendra soin de votre cheval. Je m'en occuperai personnellement. Promis.
8 commentaires:
Oh, je n'ai pas lu ton avis au complet! Car j'ai vu que contrairement au film, c'est Joey le narrateur (à moins que je ne l'ai point remarqué)! Mais bref, comme j'aimerais voir son point de vue, j'attends d'avoir lu le livre pour lire globalement ton avis!
Mais ne t'en fais pas, on sent quand même encore un peu l'importance des animaux dans le film! Bon visionnement (j'espère ne pas en avoir trop dit^^)
Tu lis beaucoup de livres sur la première guerre mondiale !! J'aime beaucoup aussi, du coup, tu me donnes plein d'idées lectures...au secours, ma PAL !!! lol
Quel enthousiasme ! Je n'étais pas très attirée par cette histoire mais tu as réussi à me donner envie de la découvrir.
Il ne me tentait pas, mais comme Mya, tu as réussi à me donner envie de le découvrir, je verrai si je le trouve à la bibli !
Tu m'as entièrement convaincue. Je le note !
Avalon
Je viens de le commencer et c'est un roman tout en émotions! Je pense que je ne vais pas le lâcher facilement. J'ai hâte de voir le film. Même si j'ai choisi l'édition folio qui a les illustrations de François Place. Bon allez... je continue!
Bonjour! Je viens de mettre un lien vers ton article sur mon blog. Quel beau livre!!!! :D
Un très beau roman que je viens de finir. Et à ce que je vois, je ne suis pas la seule à l'avoir beaucoup apprécié !
Enregistrer un commentaire